Si la carrière de Kelly Keeling est déjà longue de 15 ans (il a commencé à enregistrer avec BATON ROUGE en 1990), « Giving sight to the eye » est son premier effort solo. Si le gars joue de tout excepté de la batterie (chant, basse, guitare, clavier), il a invité ses copains pour le disque : Carmine Appice et Tony Franklin en tête (avec lesquels il a joué dans BLUE MURDER) mais aussi Don Dokken et John Norum ainsi que Roger Daltrey des WHO. Le but avoué de Kelly avec ce disque est de se faire plaisir. Ce qui amène un album un peu fourre-tout qui passe du gros rock (« Rising of the snake » ou « Nothing ») à des ballades langoureuses (« Sunlight needs the day », « Peace with the world ») en passant par du Funk Rock (« Broken ») ou encore du Blues Rock (« Parasite ») mais également de la Pop-Rock fortement teintée seventies (« Believe » ou « Jesse »). Les amateurs d'orgue Hammond vont se régaler avec ce disque car cet instrument y est souvent utilisé notamment en solo (« Broken » ou « Parasite »). L'un des tous meilleurs titres du disque est une ballade Hard-FM qui s'intitule « Ground Zero » et qui dure 8 min 30 qui est vraiment réussie et accrocheuse. Si « Giving sight to the eye » est un album sympathique, il est quand trop soft pour être accrocheur sur la durée. Chacun des morceaux est sympa ( sauf « Sunlight needs the day » qui est chiant) et bien joué mais le nombre de titres étant ou se rapprochant d'une ballade est trop important (quatre ballades, un blues et deux titres pop sur onze titres au total). Cet album pourra toutefois plaire aux amateurs de trucs plus calmes bien que le titres énergiques bougent bien.


Rédigé par : papy cyril | 12/20 | Nb de lectures : 10898