Keelhaul, bien que très peu connu en France (c’est seulement leur second album sorti ici), écume les scènes mondiales depuis leur signature chez l’hydre de la musique qu’il est de bon ton d’écouter pour être « IN ».
A chaque nouvelle sortie de ce label, on s’attend pourtant à tomber enfin sur une arnaque, mais au contraire, ils s’évertuent à découvrir toujours plus fort et plus complexe.
Cette chronique est l’occasion pour moi de donner ma définition de la musique progressive. C’est une musique qu’il faut savoir écouter et fouiller pour dégoter les perles rares.
Keelhaul, malgré son étiquette un peu HxC, un peu NoiseCore, un peu tout et surtout beaucoup n’importe quoi, est pour moi avant tout un groupe de rock progressif.
Certes, l’esthétique générale de leur musique les rapproche plus d’Unsane et du PunkRock mais les roulements de batterie incessants, les riffs qui tournent de manière angoissante à la recherche d’une sonorité parfaite nous rappellent qu’on est en face d’un vrai produit de qualité.
N’y voyez pas d’intrusion de jazz-core ou de je ne sais quel autre néologisme, Keelhaul est une recherche autour d’un thème musical dans lequel on rentrera à fond ou pas du tout.
J’ai trouvé inutile de préciser que tout le côté technique de cette galette est pour ainsi dire parfait, mais nous savions bien à quoi nous attendre de la part des gens d’Hydra Head.
Disponible dans toutes les meilleures distros…


Rédigé par : Leguman | 15/20 | Nb de lectures : 8221