KABUL GOLF CLUB - Le Bal Du Rat Mort (Uproar For Veneration) - 21/08/2012 @ 08h17
Le Club de Golf de Kaboul. Rien qu’au patronyme choisi par ces cinq Belges, on sait que la musique proposée sera un brin fofolle, un poil non-conformiste et une chouille déglinguée. A l’écoute, c’est tout à fait ça. Quand en plus on apprend que les gars ont un passif musical des plus respectables vu qu’ils sortent de groupes fleurons de la scène flamande tels que Enemy Of The Sun ou Kindred, on se dit que ça va potentiellement envoyer du lourd. Du gras. Du boulet. Et, effectivement ça en envoie. Mais dans un genre différent de ce que peut laisser penser le background des musiciens. En même temps, musicalement, y’a une règle : tout ce qui vient de Belgique est de qualité.
KGC, c’est donc, prosaïquement du mathrock-core légèrement screamoïsant et foldinguo. Niveau name-dropping on peut citer Shellac, Converge, Fugazi, Primus, Oktober File, Ghinzu et Dillinger Escape Plan. Mélange tout ça, fais ta petite popote et tu obtiendras une vision pas trop dégueulasse de ce que donne la musique du groupe. Folie et instabilité semblent être les deux piliers de la création des Belges. Portées par une basse lourde et bourdonnante rappelant par moments le jeu de Les Claypool, les compositions du groupe semblent dotées de leur propre conscience, de leur propre vie et font ce qu’elles veulent. Changeant de rythme, de ton. Oscillant entre folie, violence et tourments infernaux. Les guitares saccadées martèlent le cortex de l’auditeur pour l’emmener toujours plus loin, ailleurs, et lui briser la nuque avec un rictus au coin des lèvres.
Vol Au Dessus d’Un Nid de Coucou. Shining. Easy Rider. Si KGC était un acteur, il serait Jack Nicholson. Capable de distiller de la folie dans la moindre de ses actions. « Minus 45 » est le parfait exemple de la versatilité du groupe. Riffs désaccordés, dissonances, basse marteau pilon, voix de foldinguo, le groupe passe à la moulinette hardcore, rock, post rock, punk, noise et retourne la cervelle avec une énergie jamais feinte. Mais les Belges ne font pas n’importe quoi, ils savent parfaitement où ils vont et canalisent leur fougue afin d’en accentuer les effets. « Le Bal Du Rat Mort » est le bal des fous, la fête de fin d’année d’un asile d’aliénés. Ils dansent de façon désordonnée, font n’importe quoi. Mais c’est beau, c’est poétique, c’est fou. Fougueux, bouillonnant, inventif. KABUL GOLF CLUB c’est tout ça. Puis bien d’autres choses. En à peine un petit quart d’heure de musique. Le quart d’heure américain d’une bande de dégénérés.
Le clip sur leur site est énorme, ça donne envie d'en écouter plus !
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KGC, c’est donc, prosaïquement du mathrock-core légèrement screamoïsant et foldinguo. Niveau name-dropping on peut citer Shellac, Converge, Fugazi, Primus, Oktober File, Ghinzu et Dillinger Escape Plan. Mélange tout ça, fais ta petite popote et tu obtiendras une vision pas trop dégueulasse de ce que donne la musique du groupe. Folie et instabilité semblent être les deux piliers de la création des Belges. Portées par une basse lourde et bourdonnante rappelant par moments le jeu de Les Claypool, les compositions du groupe semblent dotées de leur propre conscience, de leur propre vie et font ce qu’elles veulent. Changeant de rythme, de ton. Oscillant entre folie, violence et tourments infernaux. Les guitares saccadées martèlent le cortex de l’auditeur pour l’emmener toujours plus loin, ailleurs, et lui briser la nuque avec un rictus au coin des lèvres.
Vol Au Dessus d’Un Nid de Coucou. Shining. Easy Rider. Si KGC était un acteur, il serait Jack Nicholson. Capable de distiller de la folie dans la moindre de ses actions. « Minus 45 » est le parfait exemple de la versatilité du groupe. Riffs désaccordés, dissonances, basse marteau pilon, voix de foldinguo, le groupe passe à la moulinette hardcore, rock, post rock, punk, noise et retourne la cervelle avec une énergie jamais feinte. Mais les Belges ne font pas n’importe quoi, ils savent parfaitement où ils vont et canalisent leur fougue afin d’en accentuer les effets. « Le Bal Du Rat Mort » est le bal des fous, la fête de fin d’année d’un asile d’aliénés. Ils dansent de façon désordonnée, font n’importe quoi. Mais c’est beau, c’est poétique, c’est fou. Fougueux, bouillonnant, inventif. KABUL GOLF CLUB c’est tout ça. Puis bien d’autres choses. En à peine un petit quart d’heure de musique. Le quart d’heure américain d’une bande de dégénérés.
Rédigé par : Seb On Fire | 8/10 | Nb de lectures : 12055