JUMPING JACK - Trucks and Bones (Klonosphere/Season of Mist) - 05/03/2012 @ 09h40
Quand je lis "Jumping Jack" je pense bien évidemment "Flash", et il serait étonnant que le groupe n'ait pas voulu faire un clin d'œil aux Rolling Stones en se nommant comme ça. Cependant, quand j'écoute JUMING JACK, je ne pense pas FLASH mais PAF.
PAF parce que quand tu écoutes ce groupe, tu as l'impression de t'être fait une dizaine de téquilas d'affilée en les buvant les unes après les autres. Et c'est quand tu réalises que tu n'aurais pas dû en boire autant qu'un mastodonte se pointe et te brise tous les verres vides sur la tête et sur ta pauvre mâchoire. Ne s'arrêtant pas en si bon chemin le colosse en profite alors pour déverser dans tes pauvres globes oculaire l'acide jus de citron que tu destinais à un tout autre usage que celui de t'aveugler pour le reste de la soirée. Et après une volée de torgnoles toutes plus lourdes les unes que les autres le taciturne géant te relève en te secouant comme un prunier et te lance joyeusement ET avec un grand sourire "Ooh petit... c'était pour rire... tiens prends une bière pour te remettre de ton infortune... ici on passe de la bastonnade à la détente sans transition".
Et alors que tu comptes les dents qui te restent, tu te dis qu'une bière va drôlement faire du bien à tes gencives endolories... et étonné de t'être retrouvé coincé dans une telle échauffourée, tu réalises soudain que tu t'es accidentellement retrouvé pris dans les pattes d'une monstre qu'on a pas souvent l'habitude de croiser dans les bars... et le bestiau c'est évidemment "Jumping Jack". Vous comprenez pourquoi je pense PAF maintenant ?
JUMPING JACK nous revient après son EP "Cows and Whisky" qui avait sacrément fait jaser les amateurs de gros Stoner bluesy plein de fuel et de fiel. Que les amateurs se rassurent... le groupe n'a pas vraiment perdu en inspiration, pas plus qu'en groove ou en énergie. Power trio nantais de son état, JUMPING JACK montre de sacrées belles qualités que l'on ne trouve que rarement chez les combos d'un aussi jeune âge. Dès la première écoute, on comprend que ce groupe possède quelque chose que les autres combos œuvrant dans le même créneau n'ont pas toujours : merde je cherche un autre mot mais c'est « inspiration » qui me vient.
J.J n'est pas ce genre de groupe qui étonne par son originalité. Il n'est pas non plus de ceux qui par une technique étourdissante ou des constructions alambiquées vont t'emmener te perdre en territoire inconnu. Ils ne cherchent pas le hit, ne se laisse pas aller à la facilité mais ne nient pas les influences qui ont fait qu'ils ont pris un jour les instruments en main (au petit jeu du « qui est qui » on n'a pas de mal à trouver quelles grandes figures les font kiffer !).
En fait, ce qui tue, c'est que tout semble naturel pour eux. Le groove est redoutablement en place, le son est certes balisé mais assez personnel et les compos, si elles sont puissantes et énergiques, ne laissent jamais la mélodie se faire bouffer par les power chords.
Pas évident donc de sortir un titre du lot, même si « Black Jack » a définitivement ma préférence ! Cohérent de bout en bout, le groupe ne mollit jamais vraiment et passe du lourd au bluesy sans la moindre anicroche. Ça chante juste, hurle fort, tape droit et riffe méchamment. Les titres s'enchaînent et les camions défilent devant vous en vous laissant la très agréable impression que la nature est belle quand elle est faite de metal... Vous avez encore besoin d'autre chose putain ?
Je viens de réaliser que la pochette à un petit coté "Maximun Overdrive", le "film culte" de Stephen king !
Antiq Membre enregistré
Posté le: 06/03/2012 à 11h48 - (100872)
Duel?
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PAF parce que quand tu écoutes ce groupe, tu as l'impression de t'être fait une dizaine de téquilas d'affilée en les buvant les unes après les autres. Et c'est quand tu réalises que tu n'aurais pas dû en boire autant qu'un mastodonte se pointe et te brise tous les verres vides sur la tête et sur ta pauvre mâchoire. Ne s'arrêtant pas en si bon chemin le colosse en profite alors pour déverser dans tes pauvres globes oculaire l'acide jus de citron que tu destinais à un tout autre usage que celui de t'aveugler pour le reste de la soirée. Et après une volée de torgnoles toutes plus lourdes les unes que les autres le taciturne géant te relève en te secouant comme un prunier et te lance joyeusement ET avec un grand sourire "Ooh petit... c'était pour rire... tiens prends une bière pour te remettre de ton infortune... ici on passe de la bastonnade à la détente sans transition".
Et alors que tu comptes les dents qui te restent, tu te dis qu'une bière va drôlement faire du bien à tes gencives endolories... et étonné de t'être retrouvé coincé dans une telle échauffourée, tu réalises soudain que tu t'es accidentellement retrouvé pris dans les pattes d'une monstre qu'on a pas souvent l'habitude de croiser dans les bars... et le bestiau c'est évidemment "Jumping Jack". Vous comprenez pourquoi je pense PAF maintenant ?
JUMPING JACK nous revient après son EP "Cows and Whisky" qui avait sacrément fait jaser les amateurs de gros Stoner bluesy plein de fuel et de fiel. Que les amateurs se rassurent... le groupe n'a pas vraiment perdu en inspiration, pas plus qu'en groove ou en énergie. Power trio nantais de son état, JUMPING JACK montre de sacrées belles qualités que l'on ne trouve que rarement chez les combos d'un aussi jeune âge. Dès la première écoute, on comprend que ce groupe possède quelque chose que les autres combos œuvrant dans le même créneau n'ont pas toujours : merde je cherche un autre mot mais c'est « inspiration » qui me vient.
J.J n'est pas ce genre de groupe qui étonne par son originalité. Il n'est pas non plus de ceux qui par une technique étourdissante ou des constructions alambiquées vont t'emmener te perdre en territoire inconnu. Ils ne cherchent pas le hit, ne se laisse pas aller à la facilité mais ne nient pas les influences qui ont fait qu'ils ont pris un jour les instruments en main (au petit jeu du « qui est qui » on n'a pas de mal à trouver quelles grandes figures les font kiffer !).
En fait, ce qui tue, c'est que tout semble naturel pour eux. Le groove est redoutablement en place, le son est certes balisé mais assez personnel et les compos, si elles sont puissantes et énergiques, ne laissent jamais la mélodie se faire bouffer par les power chords.
Pas évident donc de sortir un titre du lot, même si « Black Jack » a définitivement ma préférence ! Cohérent de bout en bout, le groupe ne mollit jamais vraiment et passe du lourd au bluesy sans la moindre anicroche. Ça chante juste, hurle fort, tape droit et riffe méchamment. Les titres s'enchaînent et les camions défilent devant vous en vous laissant la très agréable impression que la nature est belle quand elle est faite de metal... Vous avez encore besoin d'autre chose putain ?
Rédigé par : Pamalach | 15/20 | Nb de lectures : 13162