JON OLIVA’S PAIN – Maniacal renderings (AFM Records/Underclass) - 16/10/2006 @ 09h54
A la seule évocation du nom de Jon Oliva, les fans de heavy classique (et surtout classieux !) ne peuvent que frétiller des oreilles. Comment ne pas rendre hommage à ce talentueux musicien, auteur de quelques uns des plus grands hymnes heavy parus jusqu’ici, "Gutter ballet" en tête ! Au sein de SAVATAGE, entouré de quelques cadors de la six-cordes (le regretté frangin Criss, Al Pitrelli, Alex Skolnick, sans oublier le mésestimé Chris Caffery), ce mec est tout bonnement indétrônable dans son style ! Seulement en solo, il faut bien se rendre à l’évidence, au sein de DOCTOR BUTCHER ou de son plus récent JON OLIVA’S PAIN, on n’a jamais atteint des sommets.

"Maniacal renderings" va peut-être réconcilier un certain nombre de fans de SAVATAGE avec la carrière solo de Jon Oliva, du moins pour ceux ayant été déçus. Bon, le vieux fan de SAVATAGE qui sommeille en moi ne peut faire autrement que comparer cet album avec les vieux succès du compositeur américain. C’est certainement une erreur, mais c’est ainsi. J’admettrai tout de même volontiers qu’il s’agit là d’un des meilleurs efforts solos du sieur Oliva, tout simplement parce qu’il s’agit de sa réalisation la plus proche du style de son groupe d’origine. "Through the eyes of the king" renvoie directement au célébrissime "Hall of the mountain king" et, dès le début de cet album, on se prend à rêver au retour des hymnes d’antan. On n’y est pas encore, mais on s’en rapproche, sans aucun doute.
Les ingrédients chers au père Oliva sont bien présents : des passages recueillis au piano aux solos endiablés, dans le plus pur style opéra rock, si caractéristique de vous-savez-qui ("The evil beside you"), JON OLIVA’S PAIN nous sort la panoplie du "petit SAVATAGE illustré" de façon très habile. Mordant sur certains titres relativement heavy ("Time to die", ou le furieux "Push it to the limit"), le groupe revient par moments à des rythmes plus Classic Hard Rock, par exemple sur "Maniacal renderings", qu’ALICE COOPER aurait pu nous sortir sur une de ses plus récentes productions ("Brutal Planet", entre autres).

Et que serait un disque de Jon Oliva sans ces power ballads si caractéristiques ? "The answer", sans égaler un "When the crowds are gone", remplit dignement son rôle. La ballade acoustique "Pray for you now" clôt cet album sur la note mélancolique indissociable du style Oliva.

Un excellent amuse-gueule en attendant le prochain SAVATAGE, qu’on annonce comme étant un des prochains projets de Jon Oliva.


Rédigé par : Sentenced | 14/20 | Nb de lectures : 13092




Auteur
Commentaire
FABU
Invité
Posté le: 16/10/2006 à 16h43 - (34301)
j'aime bien cet album qui d'après le livret est basé sur des idées de son frère chris et lui , ce qui peut expliquer l'esprit opéra rock de savatage
mais jon est obsédé par la disparition de son frère , il en parle continuellement d'ailleurs d'ou le nom de " jon oliva'pain......

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