Sabouret m'interesser...


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De Sabouret, je garderai deux souvenirs :

1) il avait dit que les mecs de Slayer avaient l'air fatigués sur la pochette de Reign In Blood dans sa chronique de l'album, affirmant même que ce genre de musique "tout à fond" ne mènerait nulle part...

2) il s'était fait jeter dans une émission de Dechavanne (où l'on découvrait d'ailleurs pour la 1ère fois à la téloche McSolaar) par une bande de zyvas qui crachaient alors sur les hardos et leurs pantalons moule-bites

^_^

@BxN

Excellent :o)

Ciel ... mon mardi :-)

Même qu'a l'époque, si tu restais jusqu'a la fin de Dechavanne, tu pouvais enchainer avec "Boulv'hard" (les clips métal) sur M6.

Tout une époque :-)

il ya des photo sympa , je l'ai vue

Philippe Manoeuvre laisser moi rire

Moi je me souviens de ses retournements de veste quand il re-chroniquait les albums de Maiden.

En 84, il avait été bluffé par Rime of the Ancient Mariner. En 2000, il la trouvait vraiment interminable.

C'était facile de faire une chro pour Maiden avec Sabouret : le nouvel album était toujours meilleur que le précédent, qui était lui franchement décevant.

Apparemment Lemmy ne reconnait pas ce livre, seul "White line fever" (La fièvre de la ligne blanche en FR) est le bouquin officiel, car c'est directement du Lemmy et pas du montage d' ersatz de vieux magazines.. ça sent le fric sur le dos du groupe comme d'hab
PS 1 : la veste de P. Manoeuvre doit être bien bouzillée
PS 2 : je me suis souviens des interviews de Sabouret : elles étaient très légères, hyper commerciales = vue de nos jours ce sont des vraies blagues carambar

Soyez pas trop dur avec Sabouret, il a quand même fait beaucoup pour le métal à une époque où y'avait pas grand chose pour nous représenter.

Aloha Djinn,
je tenais à apporter quelques précisions à tes commentaires.

Tu dis :
Moi je me souviens de ses retournements de veste quand il re-chroniquait les albums de Maiden.

En 84, il avait été bluffé par Rime of the Ancient Mariner. En 2000, il la trouvait vraiment interminable.

Réponse

Je n'ai commencé à travailler pour Hard Rock Magazine qu'en décembre 1984, avec un article sur Kiss, ne parlant en aucun cas de Maiden, une chronique dythirambique de Dokken, et pas Maiden, une plus mitigée de Helix, toujours pas Maiden, et une encore plus fraîche dAirrace, idem... Vous me direz que c'était peut-être en 85 ou 86... Nada, apprenez qu'à l'époque Miaden était hélas la chasse gardée de Nelly Saupiquet (et elle mordait !!!), laquelle, pour mon malheur, a remplacé mon ami James Petit au poste de Rédac Chef que j'avais refusé par principe et par honnêteté vis à vis de celui qui m'avait fait entrer au mag. Il n'était pas question que je pondes une ligne sur Maiden, vous pouvez vérifier. Donc, pour le retournement de veste, vous repasserez (arf arf, c'est le cas de le dire !). Mais, tout à fait entre nous je n'ai jamais été plus emballé que ça par “The Rime...” à l'époque et, comme je suis de ceux qui écoutent régulièrement les albums, au bout de quelques années de plus je ne pouvais plus le supporter ce qui n'est pas une "retournement de veste” mais de l'usure, plutôt. Et ce n'était pas en 2000, mais en 98 que j'ai écrit :
“Souvent omis du trio de tête des meilleurs salves tirées par Maiden, probablement à cause de l’indigeste et prétentieux “Rime Of The Ancient Mariner”, Powerslave retrouve ici un peu de sa superbe.”
C'était à propos de la série de rééditions remasterisées des albums du groupe. Pour moi ce n'était pas des "re-chroniques” mais des chroniques, je n'avais pas eu le loisir le chroniquer le groupe avant que Nelly ne part du jour au lendemain pour s'occuper de Metal Hammer en décembre 1988.
Je pense toujours la même chose aujourd'hui de “Rime...”, mais j'ai failli changer d'avis avec la version de “Flight 666” (supérieure à celle de “Live After Death” à mon sens). Et puis je me suis dit qu'on allait certainement me reprocher de ne pas être cohérent et je me suis ravisé (arh, arh). Mais je n'empêche personne de trouver que c'est de loin meilleur morceau de Maiden. Je crois avoir maintes fois prouvé mon attachement à ce groupe, même à des périodes où il n'était plus en odeur de sainteté, mais cela ne veut pas dire que je lui pardonne tout, hier comme aujourd'hui. J'ai hâte de voir ce que vous pensez du nouvel album...

Aloha Arioch91

Comme pour Djinn, je ne peux m'empêcher de répondre à tes commentaires qui, pour le coup, injustifiés

lorsque tu dis

De Sabouret, je garderai deux souvenirs :

1) il avait dit que les mecs de Slayer avaient l'air fatigués sur la pochette de Reign In Blood dans sa chronique de l'album, affirmant même que ce genre de musique "tout à fond" ne mènerait nulle part...

Désolé, mais moi j'ai été un des premiers à chroniquer Slayer mais de façon plus qu'enthousiaste (“Hell Awaits” en juillet 1985), mais ce n'est pas moi qui avait chroniqué “Reign In Blood”, c'était mon ami Vassili, un pur thrasher de la première heure. Et il était loin de trouver le groupe fini, il expliquait que si Dave Lombardo (sur la photo) avait l'air fatigué, c'était parce qu'il s'était donné à fond sur l'album. Je ne vois pas où tu as pêché que je trouvais que ce genre de musique "tout à fond" ne mènerait nulle part...” Je n'ai jamais tourné le dos ni à Slayer, ni au thrash. Ce quelles que soient les époques. S'ils ont accepté de faire la préface de “Hard Times”, c'est précisément parce que ça fait une paye qu'on se croise et que je défends le groupe (en presse et en TV).


Ensuite tu dis

2) il s'était fait jeter dans une émission de Dechavanne (où l'on découvrait d'ailleurs pour la 1ère fois à la téloche McSolaar) par une bande de zyvas qui crachaient alors sur les hardos et leurs pantalons moule-bites

Petite précision, ce sont les mecs de IAM les zyvas, et je n'ai pas eu le sentiment de m'être fait jeter, aussi bordélique qu'ait été l'émission, comme toujours avec Dechavanne. Pour la petite histoire, j'étais venu dépanner un copain (chanteur de Black Maria) qui bossait pour l'émission. Il devait trouver des invités pour une spécial rap et il n'y arrivait pas. Avec mon ami Elie (manager producteur de Vulcain, ou Attenta Rock, entre autres, c'était aussi l'un des responsables de la plus grosse boîte de concerts avec notamment Maiden, AC/DC, les Monsters Of Rock...). Amateur, comme moi, de certains groupes de rap ou de hip hop de la première heure, il avait monté le premier label français de rap chez Island. On a donc monté toute l'affaire et, comme, à part un musicologue étonnant, on ne trouvait pas de "contradicteurs” (pas fous les mecs), j'ai fini par me dévouer, sachant que j'allais au casse-pipe. Finalement ce fut bien moins pire que ce à quoi je m'attendais, mais on ne m'avais pas prévenu qu'il y aurait Olivier Cachin et ses amis de IAM dans le public.
J'ai quand même mis une couche sur McSolaar, c'était le principal. Ma participation était plus une bonne blague qu'autre chose, comme mes potes d'Anthrax, j'étais très ouvert à l'émergence du rap, les Beastie Boys, Run DMC ou Public Enemy en tête...
Petite précision, moi aussi j'ai toujours détesté les pantalons moules bites. Pour moi, moto oblige, c'est cuir à tous les étages et pas en stretch.
Voilà.
Je te rassures, c'est sans la moindre rancune. Et si tu as une copie de Ciel Mon Mardi, je suis preneur.
En espérant tout de même que tu auras d'autres “souvenirs”.

Hello Fullgod,
Tu dis
Apparemment Lemmy ne reconnait pas ce livre, seul "White line fever" (La fièvre de la ligne blanche en FR) est le bouquin officiel, car c'est directement du Lemmy et pas du montage d' ersatz de vieux magazines.. ça sent le fric sur le dos du groupe comme d'hab

Tu as raison, j'ai expliqué en long en large et en travers, comme c'est écrit plus haut, ce livre est un complément à la bio de Lemmy, qui, à mon sens n'était pas au départ un livre sur Motörhead. Pour ce qui est du blé, ne rêve pas. Ce que l'on gagne à sortir un livre sur le groupe rapporte largement moins que tout ce que j'ai pu dépenser sur le groupe, ne serait-ce qu'en pellicules photos. Non seulement, j'ai dépensé beaucoup pour Motörhead, mais je pense que sur la durée il n'a pas à se plaindre du soutien que je lui ai apporté, même aux périodes les plus sombres.
Que Lemmy, que tu as l'air de bien connaître, ne "reconnaisse pas ce livre", est possible, mais je l'ai informé de sa préparation devant témoin (Olivier Garnier, qui s'occupait de la presse pour le groupe et Philippe Guaillard, responsable de Wagram, sa maison de disques en France) et il avait, lors du tournage de Taratata, accepté d'écrire la préface, après avoir compris le principe du livre. Depuis, il m'a été impossible de le joindre par quelque biais que ce soit. Mais je ne désespère pas.
Et j'ai bien expliqué que j'avais retranscris l'intégrale des interviews au lieu de des extraits qui ont été publiés. Lorsque l'on est simple journaliste, on ne choisit pas la longueur des articles. À certaines époques, les responsables des mags avaient l'impression de me faire une fleur en m'accordant une ou deux pages sur ce groupe qui ne leur paraissait pas important.
Au passage, merci pour les blagues carambars, perso je suis fan, je le prend comme un compliment. Mais trouve-moi un mag où ce sont les journalistes qui décident de la longueur de leurs articles, je signe tout de suite.