ISRATHOUM - Monument Of Brimstone (Spinefarm/Season of Mist) - 25/05/2009 @ 07h50
Je vous confiais dans ma précédente chronique d'Israthoum que tout ne vieillissait pas très bien et qu'il vaut mieux parfois garder des souvenirs heureux que de risquer un décevant voyage dans le temps. Néanmoins, même si elles ne furent pas glorieuses jadis, certaines choses se bonifient avec le temps. Et là, je vous parle toujours d'Israthoum, et pas du pinard. Le sujet était déjà défloré, puisque nous avions évoqué dès la précédente chronique un premier album bien meilleur qualitativement que le mini réédité. La bête fumante est donc sortie chez S.A.R.S. Productions (label d'Israthoum) l'année dernière, avant d'intéresser Spinefarm qui réédite l'objet en mai (ils font ce qui leur plaît).
Israthoum reste fidèle à sa vision old school du black, alignant des mélodies dignes du siècle dernier. Mais par rapport à Black Scenery Avatar, les Bataves projettent ici une haine et une virulence qui maintiennent les sens de l'auditeur aux aguets. Passant en force leur black à l'ancienne dans les 4/4 de la tradition germanique, ils parviennent à placer des titres furibards comme "Christ Null and Void", des morceaux qui tiennent sur deux thèmes efficaces et rageurs. D'autant plus que le groupe varie son propos, n'hésitant pas à lourdement plaquer ses atmosphères, à faire évoluer un titre sur la base d'un pattern martelé ou allant jusqu'à accoucher d'un "Fire, Deliverance" très heathen metal dont les mélodies folkloriques sont accompagnées d'un flûtiau doucereux. Le clavier, toujours présent, soutient discrètement les titres de ses nappes discrètes ou ses sons d'orgue, avec juste la présence adéquate.
L'exécution étant cette fois impeccable, portée par une production qui fleure bon le terroir (avec une basse ronronnant devant), Israthoum redresse grandement la barre du précédent mini. Voilà une très bonne surprise, proposant une vision agréable d'un style maintes fois parcouru. Autant je vous déconseillerai de perdre votre temps avec le mini, autant je conseillerai aux amateurs de mélodies blastées de jeter une oreille à ce premier album. Ils auront mis des années à présenter leur premier album, mais l'attente aura valu le coup.
Je connaissais pas du tout mais je trouve les titres du myspace tres biens.
Pas super original mais vraiment accrocheur et efficace. Du tout bon à première vue.
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Israthoum reste fidèle à sa vision old school du black, alignant des mélodies dignes du siècle dernier. Mais par rapport à Black Scenery Avatar, les Bataves projettent ici une haine et une virulence qui maintiennent les sens de l'auditeur aux aguets. Passant en force leur black à l'ancienne dans les 4/4 de la tradition germanique, ils parviennent à placer des titres furibards comme "Christ Null and Void", des morceaux qui tiennent sur deux thèmes efficaces et rageurs. D'autant plus que le groupe varie son propos, n'hésitant pas à lourdement plaquer ses atmosphères, à faire évoluer un titre sur la base d'un pattern martelé ou allant jusqu'à accoucher d'un "Fire, Deliverance" très heathen metal dont les mélodies folkloriques sont accompagnées d'un flûtiau doucereux. Le clavier, toujours présent, soutient discrètement les titres de ses nappes discrètes ou ses sons d'orgue, avec juste la présence adéquate.
L'exécution étant cette fois impeccable, portée par une production qui fleure bon le terroir (avec une basse ronronnant devant), Israthoum redresse grandement la barre du précédent mini. Voilà une très bonne surprise, proposant une vision agréable d'un style maintes fois parcouru. Autant je vous déconseillerai de perdre votre temps avec le mini, autant je conseillerai aux amateurs de mélodies blastées de jeter une oreille à ce premier album. Ils auront mis des années à présenter leur premier album, mais l'attente aura valu le coup.
Rédigé par : Prince de Lu | Réédition/ | Nb de lectures : 9914