IRON ANGEL – Hellish crossfire (Painkiller/Adipocere) - 25/01/2006 @ 09h43
Souvenirs, Souvenirs (part one)
Comment évoquer la réédition d’un album d’Iron Angel sans évoquer une époque où les photos de Girlschool dans Enfer Magazine provoquaient nos premiers émois et où Vulcain incarnait le métal à la française. C’était un temps que les moins de vingt ans n’ont pas connu et où l’on faisait son apprentissage d’apprenti « hardos » (c’était le terme à l’époque) avec Judas Priest, Motorhead, Deep Purple… Lorsque le professeur était érudit, les connaissances pouvaient pousser à connaître des groupes tels qu’Iron Angel, ça a été mon cas.
C’est pourquoi c’est avec une petite larme à l’œil que j’accueille cette ressortie du 1er album des allemands, agrémentée de 6 morceaux supplémentaires issus des démos du groupe. Une pochette typiquement « heavy metal des années 80 » (regardez le beau monstre tout vert), un look « le Père-Noel est une ordure fait du hard-rock », Iron Angel est un groupe pouvant se résumer en 3 mots :
- Speed-metal
- Allemand
- 1985
Pour les plus jeunes on pourrait résumer la musique d’Iron Angel comme une version « méchante » de Judas Priest ou une version édulcorée du thrash qui éclatera quelques années plus tard. Rythmes rapides, chant de méchant (mais pas haineux, attention), soli nombreux, le speed metal fut un style qui ne dura que le temps de laisser au thrash les moyens de peaufiner un son plus brut, une rythmique plus lourde et des vocaux moins stridents.
Après avoir démarrer sa carrière sous le nom de « Metal Gods » (les dieux du metal et non les godes en métal), en référence à Judas Priest, Iron Angel fut vite submergé par de jeunes groupes appelés Kreator, Sodom ou encore Destruction. En effet même s'ils furent un des premiers groupes allemands à œuvrer dans ce style, le côté quelconque - même à l’époque – des compositions laissaient augurer une carrière courte pour un groupe en manque d’originalité… Preuve en est, il splittèrent après leur 2ème album.
Cet album est avant tout destiné aux fans qui désireraient se procurer une version CD de leur vinyl, ou aux collectionneurs souhaitant recueillir un exemplaire de ce qu’était le speed metal.
Rédigé par : Piranha | Réédition/ | Nb de lectures : 13389
Ce CD est très bon mais ils furent completement has been dès 1986 avec les tueries à venir de Running Wild, Kreator, Sodom, Helloween, Destruction et Celtic Frost. Dispensable pour tous ceux qui n'ont pas les CD de ces groupes.
ZeitGeist Invité
Posté le: 25/01/2006 à 15h36 - (23993)
J'aime bcp ce CD. Il y a "black mass", une tuerie notamment (pour ceux qui aiment le style). Le second est un peu moins bon ("winds of war").
Piranha Membre enregistré
Posté le: 25/01/2006 à 18h21 - (23995)
C'était sympa à l'époque, même si je ne l'avais pas acheté, juste une copie que je n'ai pas trop écouté d'ailleurs...
Je préfèrais largement les 1ers helloween ou des trucs comme steeler, rage..
Piranha Membre enregistré
Posté le: 25/01/2006 à 18h27 - (23996)
Par contre je tiens à préciser que ces albums (rééditions) sont notés par rapport :
- à leur contexte de sortie (année, pertinence et originalité à l'époque)
- et à leur vécu (ont ils bien vieilli)
La note d'il y a 20 ans aurait été surement proche de celle actuelle
Cobra Commander Membre enregistré
Posté le: 25/01/2006 à 18h40 - (23997)
Piranha: explorateur temporel de VS!
:D
Le Slave Barbu Membre enregistré
Posté le: 27/01/2006 à 19h05 - (24050)
Waouh ! j'ai cru que c'était la pochette d'un album de reggae...
caporal_brk Invité
Posté le: 28/01/2006 à 13h36 - (24061)
Cet album est excellent, inusable.
Piranha Membre enregistré
Posté le: 28/01/2006 à 18h07 - (24064)
"Waouh ! j'ai cru que c'était la pochette d'un album de reggae..."
très fumeuse cette blague...
"Cet album est excellent, inusable."
et content de voir qu'il ya quelques anciens combattants dans la place..
Fredd Membre enregistré
Posté le: 28/01/2006 à 19h41 - (24069)
Je vais enfin pouvoir remplacer mon exemplaire vinyl... d'autant plus que je n'ai plus de platine!
Bonne idée ces rééditions.
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Comment évoquer la réédition d’un album d’Iron Angel sans évoquer une époque où les photos de Girlschool dans Enfer Magazine provoquaient nos premiers émois et où Vulcain incarnait le métal à la française. C’était un temps que les moins de vingt ans n’ont pas connu et où l’on faisait son apprentissage d’apprenti « hardos » (c’était le terme à l’époque) avec Judas Priest, Motorhead, Deep Purple… Lorsque le professeur était érudit, les connaissances pouvaient pousser à connaître des groupes tels qu’Iron Angel, ça a été mon cas.
C’est pourquoi c’est avec une petite larme à l’œil que j’accueille cette ressortie du 1er album des allemands, agrémentée de 6 morceaux supplémentaires issus des démos du groupe. Une pochette typiquement « heavy metal des années 80 » (regardez le beau monstre tout vert), un look « le Père-Noel est une ordure fait du hard-rock », Iron Angel est un groupe pouvant se résumer en 3 mots :
- Speed-metal
- Allemand
- 1985
Pour les plus jeunes on pourrait résumer la musique d’Iron Angel comme une version « méchante » de Judas Priest ou une version édulcorée du thrash qui éclatera quelques années plus tard. Rythmes rapides, chant de méchant (mais pas haineux, attention), soli nombreux, le speed metal fut un style qui ne dura que le temps de laisser au thrash les moyens de peaufiner un son plus brut, une rythmique plus lourde et des vocaux moins stridents.
Après avoir démarrer sa carrière sous le nom de « Metal Gods » (les dieux du metal et non les godes en métal), en référence à Judas Priest, Iron Angel fut vite submergé par de jeunes groupes appelés Kreator, Sodom ou encore Destruction. En effet même s'ils furent un des premiers groupes allemands à œuvrer dans ce style, le côté quelconque - même à l’époque – des compositions laissaient augurer une carrière courte pour un groupe en manque d’originalité… Preuve en est, il splittèrent après leur 2ème album.
Cet album est avant tout destiné aux fans qui désireraient se procurer une version CD de leur vinyl, ou aux collectionneurs souhaitant recueillir un exemplaire de ce qu’était le speed metal.
Rédigé par : Piranha | Réédition/ | Nb de lectures : 13389