IPSUM – Mystic Evilution (Timeless productions/ Adipocère) - 11/09/2003 @ 13h50
En tant que metalleux, nous sommes victimes de nombreux préjugés. S’il en est un qui n’est pas (plus ?) valable, c’est celui d’être sexiste. En effet, on ne compte plus dans le métal extrême le nombre de groupes qui ont une dame dans leur rang, que ce soit pour manier un instrument ou pour se déchirer les cordes vocales. Là ou Ipsum fait mieux que les autres c’est qu’il n’y a pas une mais deux femmes dans le groupe, parité oblige c’est du 50/50 au niveau du line up. Ce n’est pas pour autant que je vais être plus indulgent avec le groupe après tout ce ne sont là que des considérations extramusicales, et puis le sexe faible ne l’étant pas vraiment, pas de pitié. De toutes façons la musique se suffit à elle-même et Ipsum prouve avec cet album qu’il a son mot à dire. La musique développée au long de ces sept morceaux est à ranger dans la case black/dark. La nouveauté n’est pas l’atout principal du disque, au niveau musical tout à déjà été entendu, toutefois le groupe joue correctement et jouit d’une production « normale » pour ce style avec un son de guitare assez cru. Au fait, si vous vous le demandiez encore, il y a une femme qui tient une guitare et une autre qui assure le poste de frontwoman, inutile de préciser que ses vocalises n’ont rien à voir avec celles des chanteuses de métal gothique.
Le groupe ne mise pas sur la violence extrême et la rapidité d’exécution mais plutôt sur les ambiances et la noirceur que peuvent dégager les compositions, le premier morceau d’influence dark doom en est la preuve. Cela n’empêche pas les musiciens de passer à la vitesse supérieure et d’accélérer la cadence dès le deuxième morceau nettement plus black dans l’esprit (et dans le rythme). Le dernier débute lui sur un rythme assez syncopé avant de laisser la fureur se déchaîner, les deux styles s’alterneront tout au long du morceau. L’album s’écoute sans peine, les passages atmosphériques disséminés au long des compositions permettent de développer des ambiances en adéquation avec les paroles des morceaux : jamais très joyeuses. A côté de ça on retrouve des accélérations black caractéristiques. A noter également la présence de deux morceaux chantés en français « porteur de lumière » et « l’œuvre au noir » qui passent très bien, tant mieux car les lyrics sont assez soignés. Jamais au long de l’album on ne se doute que groupe est helvétique, tout le rapproche de ces confrères scandinaves, les riffs froids semblants tout droit venus des fjords n’y sont étrangers. Chose rare pour être signalée, on entend la basse, et parfois celle ci est mise à l’honneur « l’œuvre au noir ». Bref, rien de neuf mais l’élève est appliqué et a bien appris sa leçon.



Rédigé par : dark tranquilou | 12/20 | Nb de lectures : 7320




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