IN SOMNIS - The Memory You’ve Become (Nulll records/Dark Vision Productions) - 26/01/2004 @ 11h43
Stijn Van Cauter est un drôle de petit bonhomme. Un espèce de boulimique du travail digne de figurer dans le Guinness Book Des Records de par le nombre de ses projets musicaux solos (allez jeter un œil à http://listen.to/UDOM si vous ne me croyez pas !). Tous en général tournent autour de la notion e pesanteur absolu, poussé dans ses derniers retranchements à un point où on ne peut plus parler de lourdeur mais tout simplement d’une nouvelle définition de la gravité ! IN SOMNIS est une exception dans le lot : avant tout parce que Stijn (ici sous le simple nom de S.) n’est ici qu’un rouage parmi tant d’autres. Ensuite parce que ce groupe belge végétant dans l’underground le plus profond depuis 1997 œuvre dans un doom/death largement plus classique. En tous cas, forcément plus « normal » en comparaison d’UNTIL DEATH OVERTAKES ME, BEYOND BLACK VOID et autres… Un peu comme leurs compatriotes de CANTAR, la base musicale d’IN SOMNIS naviguent sur des rails bien connus, soit un doom/death du début des années 90 assez porté sur la mélodies. Sauf que les lignes mélodiques (souvent entêtantes et judicieusement répétées) sont elles convoyés par de la flûte (« My Siren ») ou un espèce d’orgue de barbarie qui donne parfois un parfum médiéval et hautement original à l’ensemble, rappelant beaucoup les débuts d’EMPYRIUM, de PARAMECIUM (pour qui se souviendra de ce groupe de death white metal australien) ou même HAGGARD. De l’autre côté, les grunts sont de rigueur et le tout, étonnement bien produit pour un ensemble d’enregistrements faits « à la maison » et rassemblés en post-production, sonne très compact, aidé en cela par des morceaux dont la longueur variant entre quatre et cinq minutes reste très acceptable pour un genre privilégiant normalement les longues (trop longues ?) plages instrumentales. Pas mal pour un groupe comptant sept membres ! L’éternelle référence qu’est MY DYING BRIDE n’apparaît que fugitivement, que cela soit dans le rare chant plaintif (« A Godess Reborn ») ou les derniers – et un peu plus énervés – derniers morceaux de l’album (« Alone »). Bref, il y a un peu à boire et à manger pour tout le monde ici : le fan de doom trouvera un groupe qui sort un peu du lot sur la plan artistique. Le néophyte lui ne pourra que se féliciter de l’absence de certains aspects rédhibitoires (caractère autarcique de l’ensemble, morceaux très longs, minimalisme instrumental etc.) pour un disque catalogué doom. Et même le true-warrior-of-the-underground des bois pourra se féliciter de mettre la main sur un skeud limité à 200 ( !) exemplaires et vendu seulement 6 euros !


Rédigé par : Zoltar | 13/20 | Nb de lectures : 8626




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