Le tofu (prononcer "tofou", 豆腐 ou 荳腐), d'origine chinoise, est une pâte blanche peu odorante, issue du caillage du lait de soja (tonyu) grâce à du nigari, du jus de citron, du sel, ou du vinaigre. Composante importante de l'alimentation asiatique, le tofu existe sous de nombreuses formes (séché, fumé, en feuilles ou en blocs, poilu, aux herbes ...). Il est très en vogue aujourd'hui dans les pays occidentaux notamment chez les végétariens et végétaliens. Le Bencao gangmu, important traité médical des Ming, attribue à Liu An roi de Huianan (dynastie Han) l'invention du doufu lors d’une expérience alchimique. Il existe d'ailleurs un « village du doufu » (豆腐村) au pied du mont Bagong (八公山), Anhui, où il est enterré.
Le Tofu est obtenu par la coagulation du « lait de soja » suivi du pressage des grumeaux obtenus. Du pressage, on obtient un liquide jaune "petit lait", contenant des protéines solubles, des minéraux et des vitamines. Ce liquide est précieux et ne devrait pas être jeté (un assaisonnement judicieux et il peut servir comme bouillon, ou encore comme base de soupe). Le lait de soja est obtenu lui en faisant tremper des graines de soja que l'on moud puis que l'on fait bouillir avant de les égoutter. On utilise plus rarement des graines fraîches. Le lait de soja est une émulsion de protéines et d'huile dont la coagulation est obtenue par ajout de coagulants de deux types : sels ou acides. L'usage d'enzymes est envisagé pour produire du tofu ferme ou soyeux.

Vous vous demandez pourquoi je vous raconte ça ? Vous n’en avez rien à foutre et trouvez ça totalement inintéressant ? Je peux vous comprendre, bien que le tofu soit un aliment qui gagne à être connu, toutefois dites-vous bien que tout ça est toujours beaucoup plus intéressant que l’écoute pénible de cet album qui ne l’est pas moins. Pénible. Qu’est-ce donc qui peut bien être si pénible dans le premier album de ces minots (18 piges de moyenne d’âge) danois ? Du « mélometalcore », mix de metalcore et de mélodeath, genre pas du tout rinçé donc, à un point tel qu’on se demande pourquoi de jeunes gars ont encore l’envie d’en jouer. On a donc affaire à une musique totalement stéréotypée, déjà entendue, ré-entendue et ré-ré-entendue. Compositions sans grand intérêt bien que correctement exécutées, breaks téléphonés, faxés mailés et facebooké, lyrics cliché et grosse prod made in Jacob Hansen de rigueur histoire de sonner exactement comme ses petits camarades. On peut mettre ce manque de tout sur le compte de la jeunesse des membres du combo et encore l’âge n’excuse rien mais bon…

Au programme on retrouve du Killswitch Engage, du Unearth, du Shadow Falls, du In Flames et du Dark Tranquility. Vous prenez les moins bons albums de chaque groupe, le moins inspiré, vous mixez tout ça et ça vous donnera une petite idée du contenu de « The Spawn Of Condemnation ». Voilà, je me sens bien démuni et vous me voyez désolé de ne pouvoir rien dire d’autre sur cette galette mais que faire quand un groupe est si peu évocateur et se contente de recycler ceux qui pompent les plus grands du genre ? C’est pas vraiment nul à chier c’est simplement inintéressant au possible. Que faire donc ? Ben pas grand-chose si ce n’est arrêter de lire cette chronique pour vous et arrêter d’écouter ce disque pour moi. A la rigueur ça plaira au fans d’Arch Enemy mais on ne peut de toute façon plus rien pour eux…


Rédigé par : Seb On Fire | 06/20 | Nb de lectures : 12148