L’art de la chronique est difficile. Encore plus lorsque le CD ne correspond pas à ses goûts. Sans parler du fait que, la musique peut être bonne, alors que le chanteur, lui, peut être tellement chiant, qu’il coupe toute envie de se refaire la rondelle.
Pour ma part, Inquested, rentre dans cette catégorie, qui musicalement touche sa bille, mais qui gagnerait à poignarder son chanteur, gros frein à tout espoir de percer la croûte de battance épaisse du Thrash revival.

Formé en 2003 avec en son sein, Vebjorn, guitare et chant naze, Eirik, deuxième guitare, Sondre à la basse et enfin derrière les fûts Stian, ce petit combo assez sympa, nous vient de Norvège, l’autre pays du saumon.
Que raconter de beau sur cet assemblage de musiciens proposant des compos bonnes, mais complètement pourries par un chant qui énerve à rendre fou ?
On se trouve sur un Thrash/Speed à l’ancienne, tout droit sorti de la fin des 80’s, début des 90’s. Directement influencé par Metallica, Megadeth et Kreator. Le chanteur quant à lui est un mélange de James Hetfield (post « Black Album ») et Mille Petrozza (post « Coma of Souls »), plus quelques touches de H (chanteur de Acid Reign), sans oublier quelques bribes à la System Of A Down pour le côté moderne de la voix. Un mélange qui pour moi, est le summum du mauvais goût. La limite du supportable.
Au niveau musique, on pense souvent au « Black Album », à toute la période 1995-2009 de Kreator et énormement à Megadeth sur « Rust in Peace ». Pourquoi ne pas rajouter un peu de « Obnoxious » de Acid Reign ?
Rien d’innovant dans ce clonage musical. Ca joue bien, musicalement, c’est vraiment pas chiant, mais c’est du déjà entendu. Un petit jeune débarquant dans le milieu serait ravi de se trouver nez à nez avec ce CD. Un gars plus vieux comme moi, ne peut que constater les similitudes avec les grands pontes du genre.

Rien à dire de plus, donc pourquoi ne pas vous parler de la taille du rosier remontant (qui fleurit plusieurs fois dans l’année) ? On peut lui faire une taille en automne. Octobre ou novembre, mais jamais pendant une journée de gel. On commence toujours pas enlever tout ce qui est mort, et on dégage le pied de tout ce qui peut gêner le passage du soleil (feuilles, adventices ou mauvaises herbes, etc). On évitera la taille en biseau, qui ne sert à rien, pour préférer une taille à angle droit, facilitant la cicatrisation de la plante. Si vous choisissez une taille d’automne, il faut couper en gros à quarante centimètres du sol, au-dessus d’un œil (ou bourgeon) partant vers l’extérieur du rosier. On ne taille jamais au-dessus d’un œil partant vers l’intérieur. Le but étant de laisser le plus possible le centre du rosier libre de toute végétation afin de faciliter la pénétration du soleil jusqu’au pied de la plante. Je le répète toujours tailler à angle droit, la taille en sifflet est une ineptie de petit vieux. N’ayez pas peur de couper, le rosier s’en remettra toujours très bien, il est fait pour ça. De plus votre plante n’en sera que plus belle et vigoureuse. Cette taille n’est pas obligatoire. On peut laisser le rosier comme il est pendant tout l’hiver pour ensuite, pendant le mois de mars, voire avril faire une taille à 20/35cm de sol. Toujours hors gel. On procédera comme pour la taille d’automne, sauf que là, on taillera au troisième œil partant vers l’extérieur. Si le troisième œil part vers l’intérieur, montez jusqu’à en trouver un qui va bien !
Ce qui fait que votre rosier, qui avant la taille pouvait faire un mètre cinquante, et être très ramifié, n’en fera plus qu’une trentaine, avec seulement quatre ou cinq petites branches.
Pas de panique c’est normal. Dès les premiers rayons de soleil, vous verrez repartir votre rosier comme en quarante. En plus, vous profiterez d’un maximum de roses.
La prochaine fois que j’ai un CD sans intérêt, je vous parlerai de la technique pour faire refleurir votre remontant pendant tout l’été, et ainsi, profiter jusqu’aux gelées de belles roses.
Pour toutes questions, passez par les MP !

Pour en revenir à Inquested, un disque qui ne sert à rien, aussitôt écouté, aussitôt oublié. Et surtout un chanteur qui n’en est pas un ! A cause de lui, on oublie totalement la musique et l’impression de déjà entendu s’installe tout au long de ces quarante-cinq minutes. Dommage, avec un peu d'efforts, ils peuvent mieux faire !


Rédigé par : Elsass Chris | 09.5/20 | Nb de lectures : 9862