Formé à l'origine, en 1997, comme un groupe complet composé de quatre membres, ce groupe espagnol, originaire de Barcelone a sorti chez American Line, un album en 2002 avant de splitter. Roger Borull, qui devait s'ennuyer tout seul dans son coin a décidé de reformer le groupe à lui tout seul. Après une participation à un split album en compagnie de FORMLESS TERROR, STILLBIRTH et des Mexicains de GENOCIDE, le groupe ou plutôt le projet solo puisque c'est ce dont il s'agit désormais est de retour avec un second album.

Je ne pense pas avoir jamais eu le loisir d'écouter le premier album du groupe, n'espérez donc pas ici une comparaison de cet album avec le précédent mais je ne pense cependant pas me tromper en disant que le style du groupe n'a pas beaucoup changé. Avec un tel patronyme j'imagine que le groupe évoluait déjà, en 2002 dans un style proche du brutal death metal ou du goregrind. C'est en tout cas ce que l'on peut trouver sur les treize titres et 43 minutes que compte cet album.

Première chose plus que prévisible puisque l'on se trouve face à un one-man-band, pas de batterie sur cette galette mais bien une boîte à rythmes qui sonne assez boîte à rythmes et qui donc ne manquera pas d'en décourager un certain nombre. Vous êtes toujours là ? C'est donc que la batterie électronique ne vous fait pas peur, bien, poursuivons. Pour le reste c'est brutal mais également assez technique. Même si le groupe est espagnol, ça lorgne tout de même furieusement du côté de la scène américaine niveau influences. Viennent à l'esprit en écoutant ce "The Ascension of the Abysmal Aberration" les noms de DISGORGE, DEVOURMENT ou encore DEEDS OF FLESH. Point de vue chant ça évolue entre growls bien typés death metal, gruiks porcins à la RETCH, et quelques vocaux haut perchés ici ou là qui évoquent plus le goregrind à la GUT. On trouve également des soli qui ne manqueront pas d'évoquer chez l'auditeur attentif MORBID ANGEL ou bien encore IMMOLATION.

Au final rien de bien neuf ici, juste un énième groupe de brutal death technique de plus. Cependant cet album est efficace et se laisse écouter. Si vous avez trois quarts d'heure à perdre et que vous n'êtes pas allergiques à la batterie électronique, donnez donc une chance à cet album.


Rédigé par : Sheb | 13/20 | Nb de lectures : 10297