Découverts au cours de pérégrinations Myspaciennes, les Italiens de IMPOSER dévoilent aujourd'hui leur sixième sortie… et puisqu'on cause de "six", sachez simplement que ce chiffre est à l'honneur sur ces quatre titres. Une pure décharge de Death Fucking Metal ultra bestial qui réveillera les appétits de satanistes d'opérette qui sommeillent en chaque fan de brutalos bas du front! 666, mes amis… 666!

Quatre titres, ça fait pas lourd, mais ces quatre chansons sont suffisamment membrées pour qu'on en ressorte avec les oreilles sous le menton! Pas de fanfreluche, pas de vaseline, IMPOSER démarre sa galette à fond les ballons. Ils torchent un Brutal Death puissant, racé, bestial et totalement débridé! Du furieux de chez la maison furax! Pas de pitié, juste une rafale de haine pure qui sent bon le Brésil! Fulguro-blasts, astéro-grunts et une ambiance ivol jusqu'au trogon! On sent une grosse touche de REBAELLIUN parcourir les titres, une touche qui aurait été mitraillée par la sensiblerie proverbiale d'un ABHORRENCE en pétard… En clair, ça rigole pas! Mais on écoute cette pépite un grand sourire aux lèvres, difficile de ne pas jubiler et frétiller face à une telle débauche de férocité qui rappelle le KRISIUN des débuts! Arf!

Les tempos sont religieusement axés sur la rapidité sauf en de très rares occasions où la sulfateuse s'enraille pour dévoiler des ralentissements proches de INCANTATION sitôt contrebalancés par du ratatinage de caisse claire sauce OPHIOLATRY. IMPOSER possède une aura Old School de toute beauté, on pose la feuille dessus et paf, elle se fait arracher par une tornade de furie qui foutrait les miquettes au CENTURIAN époque "Chorizo-nic Chaos Gods"! IMPOSER en fout plein la gueule pour pas un rond… Et ça, c'est gage de qualité! Le trip du groupe est lui aussi orgasmique; croix à l'envers en pagaille, pentagrammes en folie et un message au ras des pâquerettes qui emporte l'adhésion illico.

Satan: 1 - Dieu: 0.

On se délecte de ce disque les doigts crispés en "horns up", on prend un pose ivol, on est méchant! Ouais!!! Jusqu'à… Jusqu'à l'apothéose finale…

"Divine Intolerance" s'achève sur une reprise du plus grand titre de Death Metal de tous les temps (je pèse mes mots) "Sacrificial Suicide", un hommage parfait, une reprise extraordinaire… What else!?

En fait, non… c'est pas une découverte, c'est une grande tarte dans la gueule!

HAIL COBR... heu... HAIL SATAN!!!
Bröps!


Rédigé par : Cobra Commander | 4.666/5 | Nb de lectures : 12615