Propulsé sur toutes les scènes des States grâce en leur croyance en «Our Lord and Saviour Jesus Christ» et leur signature dans l’écurie Facedown Records, IMPENDING DOOM a pourtant tout de l’imposture. Tel un Julien Courbet de banlieue, je me dois de vous mettre en garde et de dénoncer l’arnaque absolue que représente ce groupe. Je ne pense pas que les cinq membres le composant soient de mauvais bougres simplement ils incarnent l’exemple typique du groupe qui voudrait bien mais qui ne peut point. Vaguement assimilé à la frange lourde et lente de la scène deathcore ricaine, le groupe pratique en fait un style de metal propre à lui qu’on pourrait aisément qualifier de Lexomil Metal.

Le premier riff du premier titre donne le ton pour tout le reste de l’album. Lourdaud et rabâché des milliers de fois. Le deuxième riff se veut lourd et lent alors qu’il est juste insipide et aussi inoffensif qu’un enfant de chœur. Puis comme dans tout bon album du genre vient la moshpart qui n’en est pas une vu qu’elle ressemble comme deux gouttes d’eau bénite au riff qui la précède et un riff rapide grindisant montre le bout de son nez de temps en temps. Voilà les onze titres qui compose l’albums sont du même acabit… Ah oui, je vous avais pas dit, les mecs sont tellement dans l’escroquerie qu’ils tiennent un album entier avec ces deux seuls riffs et quand on doit tenir plus de trente minutes avec deux riffs on a intérêt à les travailler à fond pour les rendre le plus efficace possible. Mais là non, même pas, ça demande encore trop d’efforts de composer deux riffs alors qu’il suffit de les repiquer à THE ACACIA STRAIN, RECON ou AMERICAN ME en essayant tant bien que mal d’y coller un petit côté maléfique Morbid Angelien. Tu balances des lyrics de culs bénis et ni vu ni connu je t’embrouille. Ryan, notre petit emocoreux du Kansas, sa copine Brittany, ses potes Justin, Steve et Jonathan sont déjà en train de télécharger la bête après la prière du soir.

L’écoute de cet album s’est vraiment révélée pénible et j’avoue avoir dû pas mal lutter pour me le repasser plusieurs fois. Même après une nuit de boulot je ne m’endors jamais dans les transports en commun mais là, en pleine journée de canicule, debout dans le RER A avec "The Serpent Servants" dans les oreilles je pique du nez au deuxième titre. D’ailleurs si un des lecteurs de VS a dans ses relations une personne souffrant d’hyperactivité, cet album est pour lui. C’est d’ailleurs la seule personne qui y trouvera une quelconque utilité

Pour corser le tout, IMPENDING DOOM dckjfffffffffffffjkdddddddddjjjjjjjjjjjjjjnnnnnnn2ZNCXNXKLNSQLKJXJNQLS
nnnnfddddddddddncggggggggggggggggggggggggggggggggggfiiiiiiiiiiiiiut_ç (Désolé je m’écoutais l’album pendant la rédaction de cette chro et je me suis endormi bien malgré moi sur mon clavier. Toutes mes excuses).

Je disais donc que le groupe, dans sa quête de médiocrité, a viré sans management les quelques parties un tant soit peu intéressantes de sa musique. Exit les gruiiiiks grindisants et les parties rapides blastées. Dans leur tentative de séparation du bon grain de l’ivraie, nos gentils Californiens n’ont malheureusement conservé que l’ivraie. Ce qui est encore plus ballôt que de n’avoir su donner le montant de la valise RTL. Pour bien s’enfoncer la lance dans le flanc, ils s’offrent une production totalement standardisée à coup de triggs et d’infrabasse collant parfaitement à l’inanité de la chose. Tout dans cet album pue la banalité crasse : La musique, les lyrics, la voix, l’artwork, l’attitude, le message… Je pourrais encore parler des tentatives navrantes de récupérer de vieux passages néo faisandés depuis l’album éponyme de SLIPKNOT sur « More Than Conquerors » ou « Revival America ». Ces titres sont nuls mais ils ont au moins le mérité de tenter quelque légères variations malheureusement sans succès.

Le groupe ne nous gratifie même pas de claviers pourris ou d’un chanteur à la coiffure rigolote comme dans WINDS OF PLAGUE. Ni à une bonnasse quelconque pour se rincer l’œil comme dans WINDS OF PLAGUE. Non rien de rien, juste du vide et de la vacuité. Même pas l’équivalent musical d’un nanard rigolo et totalement crétin comme… WINDS OF PLAGUE, la on a juste un bon gros naveton pas drôle et plus chiant que la messe dominicale retransmise sur la 2. Une vraie régression donc pour un combo qui ne partait déjà pas de bien haut.

Maintenant mes amis de FACEDOWN RECORDS, va falloir se sortir les doigts et arrêter de signer tous les groupes cathos du coin parce que ça devient vraiment très lourd.


Rédigé par : Seb On Fire | 06/20 | Nb de lectures : 11146