Chris Impellitteri n’est pas un musicien des plus prolifiques, mais il a fait fort cette fois-ci. Six années se sont en effet écoulées entre Wicken Maiden (2009) et ce Venom marquant les débuts de sa collaboration avec Frontiers Records. Les fans du guitar-hero (l’un des plus rapides au monde selon les magazines spécialisés) passeront néanmoins rapidement l’éponge pour se concentrer sur ces dix nouvelles compositions célébrant le style « Impellitteri ». Au menu donc, un heavy metal de tradition pratiqué par un groupe aguerri comprenant, outre l’indéboulonnable Chris, les fidèles Rob Rock et James Pulli au chant et à la basse, ainsi que le batteur Jon Dette.
En 35 minutes, Impellitteri se contente d’aller à l’essentiel mais il le fait bien. A l’image du titre d’ouverture (« Venom »), bien speed, le propos se veut concis et efficace. La formule musicale est certes un peu datée mais elle devrait ravir les amateurs de groupes comme Dio (« We Own The Night ») ou Iron Maiden (« Time Machine »). Les acrobaties guitaristiques, qui ont fait la renommée du groupe, sont quant à elles bien évidemment mises à l’honneur. Mais contrairement à un Yngwie Malmsteen qui semble avoir perdu aujourd’hui toute lucidité sur son art, Chris Impellitteri distille ses interventions avec parcimonie et laisse à ses camarades de jeu une liberté d’expression bienvenue. On en veut pour preuve l’excellent travail accompli par le chanteur Bob Rock (« Domino Theory »). La différence entre un véritable groupe et un artiste solo accompagné de mercenaires, en somme…
Malgré quelques titres plus passe-partout (« Nightmare », « Jehovah »), Venom s’impose en fin de compte comme un album aux qualités multiples qui ne fera absolument pas tâche dans la discographie d’Impellitteri. On attend donc la suite avant 2021 SVP !
Rédigé par : up the irons | 14/20 | Nb de lectures : 8797
Mais ce titre passe bien ceci dit, c'est bien pour rouler en caisse sur l'autoroute.
Mickey IP:83.196.228.72 Invité
Posté le: 02/10/2015 à 17h55 - (118120)
Très bon album ! Un bon ptit 15/20
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En 35 minutes, Impellitteri se contente d’aller à l’essentiel mais il le fait bien. A l’image du titre d’ouverture (« Venom »), bien speed, le propos se veut concis et efficace. La formule musicale est certes un peu datée mais elle devrait ravir les amateurs de groupes comme Dio (« We Own The Night ») ou Iron Maiden (« Time Machine »). Les acrobaties guitaristiques, qui ont fait la renommée du groupe, sont quant à elles bien évidemment mises à l’honneur. Mais contrairement à un Yngwie Malmsteen qui semble avoir perdu aujourd’hui toute lucidité sur son art, Chris Impellitteri distille ses interventions avec parcimonie et laisse à ses camarades de jeu une liberté d’expression bienvenue. On en veut pour preuve l’excellent travail accompli par le chanteur Bob Rock (« Domino Theory »). La différence entre un véritable groupe et un artiste solo accompagné de mercenaires, en somme…
Malgré quelques titres plus passe-partout (« Nightmare », « Jehovah »), Venom s’impose en fin de compte comme un album aux qualités multiples qui ne fera absolument pas tâche dans la discographie d’Impellitteri. On attend donc la suite avant 2021 SVP !
Rédigé par : up the irons | 14/20 | Nb de lectures : 8797