IBRIDOMA - Night Club (SG) - 05/11/2012 @ 09h25
Ibridoma est un mot italien signifiant hybridome («Un hybridome est une cellule qui provient de l'hybridation entre des cellules lymphoïdes normales de mammifères et des cellules myélomateuses de tumeurs malignes du système immunitaire», merci Wikipédia !) Bref tout ça pour dire, que ce groupe italien de heavy/rock n'a pas choisi un nom de groupe très sexy. Un peu dommage quand on appelle son album «Night Club» et l'on présente une pochette en conséquence...

Bref passons et parlons un peu de ce quintet formé dans la province de Macerata il y a déjà plus de 10 ans. Un quintet qui a sorti cette année son 2ème album studio, dont la durée atteint tout juste les 32 minutes. Une durée ma foi suffisante, car franchement il n'y a rien de très folichon dans ce «Night Club». Qu'est-ce qui fait défaut ? Eh bien je dirais pêle-mêle un manque flagrant de passages marquants (par exemple les refrains sont quasiment tous décevants), des rythmiques trop molles, un chanteur limité dont la voix manque de puissance et de saveur, des soli inexistants, on aboutit au final à un résultat où aucun morceau n'est au dessus du lot. Dit comme ça, cela semble être un cassage en règle du groupe et pourtant, il n'y a pas grand-chose à sauver sur cet opus.

Pour revenir 2 secondes sur le chanteur, Christian Bartolacci, il use généralement d'un chant mélodique et aigu, qui pourra rappeler Geddy Lee (Rush). Sauf que musicalement Ibridoma n'est pas Rush, donc la comparaison entre les 2 groupes s'arrête là. Sur «Night Club», le groupe tente d'appliquer un heavy/rock pas avare en mélodies, à travers des lignes vocales très posées et des parties de guitares très souvent en retenues, qui font le strict minimum en termes de riffs. Les tempos, à 1 ou 2 exceptions, sont lents, poussifs, et c'est pourquoi je retiens comme meilleur titre de cet album, le morceau qui porte son nom ! Voilà le genre de titre sympathique, rapide et efficace, qui colle parfaitement comme single (et qui est aussi trompeur, car pas vraiment représentatif de l'album).

Alors certes parmi cette grande majorité de titres mélodiques et lents, on peut relever quelques moments agréables, tel le mélancolique «Why do you Feel Alone» pas trop mal présenté, ou encore le correct «Cold Light of Moon», surtout porté par de bonnes lignes vocales, mais ça ne va pas chercher plus loin. Il est quand même à noter que cet album a été produit par Michael 'Elvis' Baskette (qui a déjà travaillé avec Stone Temple Pilots, Incubus ou Limp Bizkit), et si la prod' est de bonne facture, elle est loin d'être suffisante pour rendre attractif «Night Club». Vous l'aurez compris, cet album est tout juste moyen et il va falloir à Ibridoma faire un peu mieux à l'avenir si il ne veut pas sombrer dans l'oubli le plus total.



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Rédigé par : gardian666 | 10,5/20 | Nb de lectures : 12126




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