HORGOTH - It Finally Comes... (Autoproduction) - 07/08/2008 @ 09h27
Originaire de Bourgogne, Horgoth est une entité fondée en 2007 sous la forme d'un trio. Difficile d'en dire plus concernant leur pedigree, étant donnée la jeunesse de la formation. Ce qui est certain, c'est que It Finally Comes... est leur premier EP autoproduit.
Les 25 minutes de cette sortie présente un black metal mélodique et moderne dans sa forme. Les quatre titres (plus une intro) de l'EP montrent un combo agressif qui privilégie les compos rapides. Les rythmiques restent pas mal en retrait par rapport aux nombreux leads qui émaillent chaque titre. Après une simple écoute, on se rend compte que le groupe sait ce qu'il veut et propose un ensemble homogène qui ne s'égare pas dans toutes les directions.
Comme l'indique l'effacement des rythmiques, les riffs sont très portés sur les leads, mettant toujours en avant un aspect mélodique. Cette facette couplée au classicisme me fait pas mal penser aux thèmes du regretté Garwall. Le contexte lyrique du groupe reste aussi classique, évoquant la haine du christianisme et des élans Lovecraftiens. Horgoth s'inscrit ainsi dans la franche moyenne des groupes qui investissent nos platines au fil de l'année.
Au rayon des griefs, le rendu sonore est loin d'être exceptionnel. Le son synthétique de la batterie est trop mis en avant. L'exécution des riffs laisse entrevoir quelques accrochages dans un jeu de guitare qui manque de fluidité. Un son crado permet aisément de camoufler ces erreurs de jeunesse, mais là ça ne pardonne pas. La production, qui m'a l'air faite maison en grande partie, donne à l'ensemble un son très numérique. Ce côté rêche un peu agressif n'est en tout cas pas super agréable à mon oreille, à la limite du saturé par moments.
It Finally Comes... permet à Horgoth de garder la tête haute, même si le groupe semble encore loin de ses ambitions. Mais ses petites imperfections et le manque de détachement par rapport aux standards du genre risquent d'empêcher la formation de se faire un réel nom pour l'instant. Il sera intéressant de voir comment le groupe évolue par la suite.
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Les 25 minutes de cette sortie présente un black metal mélodique et moderne dans sa forme. Les quatre titres (plus une intro) de l'EP montrent un combo agressif qui privilégie les compos rapides. Les rythmiques restent pas mal en retrait par rapport aux nombreux leads qui émaillent chaque titre. Après une simple écoute, on se rend compte que le groupe sait ce qu'il veut et propose un ensemble homogène qui ne s'égare pas dans toutes les directions.
Comme l'indique l'effacement des rythmiques, les riffs sont très portés sur les leads, mettant toujours en avant un aspect mélodique. Cette facette couplée au classicisme me fait pas mal penser aux thèmes du regretté Garwall. Le contexte lyrique du groupe reste aussi classique, évoquant la haine du christianisme et des élans Lovecraftiens. Horgoth s'inscrit ainsi dans la franche moyenne des groupes qui investissent nos platines au fil de l'année.
Au rayon des griefs, le rendu sonore est loin d'être exceptionnel. Le son synthétique de la batterie est trop mis en avant. L'exécution des riffs laisse entrevoir quelques accrochages dans un jeu de guitare qui manque de fluidité. Un son crado permet aisément de camoufler ces erreurs de jeunesse, mais là ça ne pardonne pas. La production, qui m'a l'air faite maison en grande partie, donne à l'ensemble un son très numérique. Ce côté rêche un peu agressif n'est en tout cas pas super agréable à mon oreille, à la limite du saturé par moments.
It Finally Comes... permet à Horgoth de garder la tête haute, même si le groupe semble encore loin de ses ambitions. Mais ses petites imperfections et le manque de détachement par rapport aux standards du genre risquent d'empêcher la formation de se faire un réel nom pour l'instant. Il sera intéressant de voir comment le groupe évolue par la suite.
Rédigé par : Prince de Lu | 05/10 | Nb de lectures : 10546