Aucune introduction n’est à mon avis nécessaire, pour vous présenter ce groupe de Sacramento. La formation du charismatique guitariste/leader Mike Hood a fêté ses dix années d’existence en 2005 et a déjà derrière elle une longue discographie, avec des disques sortis sur Victory Records, Stillborn Records, Gain Ground Records…
Ghettoblaster est leur deuxième album pour le label allemand Alveran Records.
Dès le premier titre, on entre dans le vif du sujet, c’est brutal et direct comme un uppercut. HOODS ne s’embarasse d’aucun artifice et nous envoie un tough guy hardcore avec de très bons passages plus old school ; I can’t take this, Beat cops.
Les morceaux sont groovy, alternant les passages beatdown et les accélérations brutales. Vous allez me dire que tout a déjà été dit ou fait par d’autres groupes. C’est vrai, mais HOODS ne se contente pas de reproduire ce que d’autres ont déjà fait. En effet, Willie Nelson and a twelve pack, Road warrior et Don’t fight, let’s party tonight sont là pour en attester. Ce sont de vrais hymnes aux influences punk et rock, c’est très entraînant, un peu comme du SICK OF IT ALL sur Scratch the surface et Built to last.

Ghettoblaster s’achève par une outro beaucoup plus beatdown, suivie de deux titres live tirés de leur précédent album : The king is dead et Ernie Cortez.
Un manque flagrant d’originalité, voilà ce que les détracteurs de ce style de musique pourront toujours reprocher. Mais ce disque est varié, efficace et surtout très agréable à écouter. Le seul petit bémol, la durée, une petite vingtaine de minutes, c’est court, très court mais au moins, ça a le mérite de ne pas être lassant.
Voilà, pour moi, quelques raisons suffisantes pour vous laisser tenter par HOODS.


Rédigé par : Ricardo | 14/20 | Nb de lectures : 10634