Je vois déjà les fans de GUNS N' ROSES rappliquer à toute vitesse pour lire cette kronik. Attention, ne confondez pas HOLLYWOOD ROSE (le groupe d'Axl Rose avant GUNS N' ROSES) et ce HOLLYWOOD ROSES, il y a une lettre de plus et elle fait la différence.
Comme on pouvait s'en douter, HOLLYWOOD ROSES est un groupe hommage aux GUNS, un tribute-band connu depuis des années par les initiés, mais "Dopesnake" n'est pas du tout un album de reprises de GUNS N' ROSES, mais un CD de compos personnelles... enfin presque, car ça commence par une reprise de THIN LIZZY ("Jailbreak") et le CD se conclue avec "Ice cream man", le vieux titre de je sais plus qui, mais bien connu des fans de Hard grâce à la version sur le premier album de VAN HALEN. HOLLYWOOD ROSES a plein d'amis semble-t-il car on retrouve un tas de guests, comme par exemple Gilby Clarke (ex-GUNS N' ROSES), Tracii Guns (BRIDES OF DESTRUCTION, ex-L.A. GUNS), Mick Taylor (ex-ROLLING STONES), Fred Coury (CINDERELLA, ex-ARCADE), Phil Lewis (ex-L.A. GUNS)... Musicalement, ce n'est pas une surprise, HOLLYWOOD ROSES propose du bon vieux Sleaze, assez peu original, puisque sur la plupart des titres ("Lights out" notamment), je me disais à la première écoute "Ah tiens, c'est une reprise ça, ça me dit quelque chose... ah non, c'est une compo à eux...". L'album est relativement long, avec quinze morceaux et au final, assez inégal. Les ballades sont vraiment pas terribles ("Richer or poorer" ou "Last cigarette"). Enfin bon, après une bonne dose de Jack Daniel's, ça passe tout seul et on leur pardonne volontiers.
Au final, "Dopesnake" est un album sympathique et agréable et fait office de bon palliatif en attendant "Chinese democracy". Mon petit doigt me dit qu'il sera d'ailleurs meilleur, même si on n'atteint pas les sommets de "Appetite for destruction".


Rédigé par : Shaka | 14,5/20 | Nb de lectures : 9824