HJARNIDAUDI - Psyko:Stare:Void (Musicfearsatan/Season Of Mist) - 04/01/2010 @ 09h28
Ne pas se fier à un pseudonyme qui fleure bon le nom de la carte de fidélité des Jardilands norvégiens, HJARNIDAUDI suinte la noirceur de tous ses pores. Après un premier album, "PainNoiseMarch" (sorti chez Paradigms) qui aura eu le privilège d'être revisité par Niklas Kvarforth, l'homme aux bras qui ressemblent à des broches à kebab, le prénommé Vidar revient toujours aussi seul contre tous avec "Psyko:Stare:Void", scellant un pacte avec MusicFearSatan, échoppe de nos contrées plus habituée aux post-eries en tout genre (et de qualité supérieure).
Au sein de ce digisleeve à l'artwork un peu fainéant se terrent quatre gros pavés également dénommés de manière fainéante par un numéro de partie. Et malgré le riff très KORN-esque qui introduit "Part I", pas de méprise, c'est bien 45 minutes de funeral/drone/doom/black qui vont s'abattre sur tes petits tympans déjà endoloris. Des one-man bands de désaxés sociaux qui jouent dans ce créneau-là, c'est de moins en moins ça qui manque. Là dessus, Vidar en mode Rémi Bricka assure pas trop mal le turbin, malgré un son de guitare en polystyrène et un son en général qui baigne un peu trop dans la saturation harassante. Le spectre de NEUROSIS plane également au-dessus de ce "Psyko:Stare:Void", à travers ces gros lâchers d'accords telluriques qui ne manqueront pas de rappeler l'empreinte des demi-dieux d'Oakland, voire les travaux de Mister Broadrick pour ses envolées vaporeuses.
Malheureusement, l'aspect purement instrumental et solennel du truc en fait un album qui a du mal à captiver sur la longueur. Comme si les titres étaient encore en chantier (voir "Part II" qui s'arrête quelque peu... abruptement), que quelques étranglements de gargouilles devaient être de la partie mais que le Vidar nous a fait une trachéite la semaine de l'enregistrement. Du coup, t'attends que ça décolle, que ça décolle, mais l'acme ne vient jamais vraiment. Les agonies les plus courtes sont les meilleures?
"Niklas Kvarforth, l'homme aux bras qui ressemblent à des broches à kebab" je la retiens celle là!!
Alain Frost Membre enregistré
Posté le: 04/01/2010 à 17h33 - (79261)
Oui c'est bien dit... et tellement proche de la réalité!
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Au sein de ce digisleeve à l'artwork un peu fainéant se terrent quatre gros pavés également dénommés de manière fainéante par un numéro de partie. Et malgré le riff très KORN-esque qui introduit "Part I", pas de méprise, c'est bien 45 minutes de funeral/drone/doom/black qui vont s'abattre sur tes petits tympans déjà endoloris. Des one-man bands de désaxés sociaux qui jouent dans ce créneau-là, c'est de moins en moins ça qui manque. Là dessus, Vidar en mode Rémi Bricka assure pas trop mal le turbin, malgré un son de guitare en polystyrène et un son en général qui baigne un peu trop dans la saturation harassante. Le spectre de NEUROSIS plane également au-dessus de ce "Psyko:Stare:Void", à travers ces gros lâchers d'accords telluriques qui ne manqueront pas de rappeler l'empreinte des demi-dieux d'Oakland, voire les travaux de Mister Broadrick pour ses envolées vaporeuses.
Malheureusement, l'aspect purement instrumental et solennel du truc en fait un album qui a du mal à captiver sur la longueur. Comme si les titres étaient encore en chantier (voir "Part II" qui s'arrête quelque peu... abruptement), que quelques étranglements de gargouilles devaient être de la partie mais que le Vidar nous a fait une trachéite la semaine de l'enregistrement. Du coup, t'attends que ça décolle, que ça décolle, mais l'acme ne vient jamais vraiment. Les agonies les plus courtes sont les meilleures?
Rédigé par : Crown_Me | 11/20 | Nb de lectures : 10999