HJARNIDAUDI - Pain Noise March (Avantgarde/Season Of Mist) - 16/02/2009 @ 08h36
Dès que vous allez chercher des infos sur cet album, vous tomberez à coup sûr sur la phrase suivante : « Niklas Kvaforth presents ». Car oui, la tête pensante de Shining s’est prise d’affection pour cet obscur projet solo norvégien (à ce qui paraît, c’est un pote), et a donc réenregistré cet album paru à l’origine en 2005, en y ajoutant son chant.
Que les groupies du chanteur tailladé de partout et de son bébé Shining se calment tout de suite, on ne joue pas tout à fait dans la même cour. Si Kvaforth officie d’habitude dans un suicidal black metal (teinté de blues pour le dernier effort), ici il pose sa douce voix sur un drone/doom metal des plus extrêmes et des plus noirs. Jouant énormément sur les dissonances et les répétitions, Hjarnidaudi est destiné aux plus désespérés, aux plus sombres des amateurs de musique amplifiée. Mais également aux plus exigeants et aux seuls amateurs de ce genre de musique. Car on s’ennuie quand même violemment à l’écoute des 42 minutes et des 3 morceaux que dure cet album. Et ce n’est pas le chant de Kvaforth qui va réveiller mamie, se cantonnant à des murmures, quelques grognements, une plainte par-ci, par-là, et pis c’est tout.
Minimaliste dans le tempo, les riffs, le chant, Hjarnidaudi s’adresse réellement aux amateurs de doom-où-qu’il-se-passe-rien. Se rapprochant musicalement d’un Esoteric ou d’un Bunkur, le Norvégien ne parvient pourtant pas à la hauteur de ses aînés, et c’est naturellement qu’on ira se perdre dans les vapeurs psychédéliques du premier, ou dans les abîmes du second, plutôt que de s’endormir dans la couette moelleuse de cette réédition.
D’ailleurs, pour dresser un parallèle entre "Pain:Noise:March" et le 7ème Art, je vais vous parler brièvement du film Mafia, la trahison de Gotti. Orné d’un grand « Robert De Niro présente » (ça ne vous rappelle rien ?), Mafia… est un film de gangster qui laissé présager du lourd sur la pochette. Or, il s’agit d’une catastrophe, une vrai publicité mensongère. Mal joué, surjoué, avec un scénario écrit par Hanna-Barbera, et une réalisation lamentable, Mafia… est une bouse. Sans aller jusque-là avec "Pain:Noise:March", c’est une nouvelle preuve qu’il faut TOUJOURS se méfier des « machin présente » et se contenter des œuvres originales.
sinon j'avais hate d'ecouter cet album, ayant pas mal accroche a la version originale, et pis etant fan du sieur Kvarforth, je m'etais dit que le resultat pouvait bien arracher le Mercurochrome... t'as chro m'a un peu refroidi, du coup je suis moins (jean louis)trepignant...
AKHII Membre enregistré
Posté le: 16/02/2009 à 18h45 - (68021)
outch la prod
tetragrammaton Membre enregistré
Posté le: 18/02/2009 à 12h15 - (68077)
c'est chelou
faut'il fumer avant écoute ?
Ennemi IP:85.170.184.184 Invité
Posté le: 18/02/2009 à 17h28 - (68098)
Sympa la réédition. La pochette n'est pas la meme.
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Que les groupies du chanteur tailladé de partout et de son bébé Shining se calment tout de suite, on ne joue pas tout à fait dans la même cour. Si Kvaforth officie d’habitude dans un suicidal black metal (teinté de blues pour le dernier effort), ici il pose sa douce voix sur un drone/doom metal des plus extrêmes et des plus noirs. Jouant énormément sur les dissonances et les répétitions, Hjarnidaudi est destiné aux plus désespérés, aux plus sombres des amateurs de musique amplifiée. Mais également aux plus exigeants et aux seuls amateurs de ce genre de musique. Car on s’ennuie quand même violemment à l’écoute des 42 minutes et des 3 morceaux que dure cet album. Et ce n’est pas le chant de Kvaforth qui va réveiller mamie, se cantonnant à des murmures, quelques grognements, une plainte par-ci, par-là, et pis c’est tout.
Minimaliste dans le tempo, les riffs, le chant, Hjarnidaudi s’adresse réellement aux amateurs de doom-où-qu’il-se-passe-rien. Se rapprochant musicalement d’un Esoteric ou d’un Bunkur, le Norvégien ne parvient pourtant pas à la hauteur de ses aînés, et c’est naturellement qu’on ira se perdre dans les vapeurs psychédéliques du premier, ou dans les abîmes du second, plutôt que de s’endormir dans la couette moelleuse de cette réédition.
D’ailleurs, pour dresser un parallèle entre "Pain:Noise:March" et le 7ème Art, je vais vous parler brièvement du film Mafia, la trahison de Gotti. Orné d’un grand « Robert De Niro présente » (ça ne vous rappelle rien ?), Mafia… est un film de gangster qui laissé présager du lourd sur la pochette. Or, il s’agit d’une catastrophe, une vrai publicité mensongère. Mal joué, surjoué, avec un scénario écrit par Hanna-Barbera, et une réalisation lamentable, Mafia… est une bouse. Sans aller jusque-là avec "Pain:Noise:March", c’est une nouvelle preuve qu’il faut TOUJOURS se méfier des « machin présente » et se contenter des œuvres originales.
Rédigé par : Kryde | Réédition/ | Nb de lectures : 10642