Encore un groupe italien ! Et une pochette signée Luis Royo (tout comme le dernier album de leurs compatriotes de SKYLARK). Cette scène est vraiment en pleine expansion. Toutefois, HIGHLORD n'en est pas à son coup d'essai, puisque c'est le deuxième album du groupe (après « Heir of power » sorti en 1999). L'intro donne le ton : HIGHLORD pratique un Heavy Speed avec beaucoup de claviers (façon clavecin). On pense de temps en temps à RHAPSODY, STRATOVARIUS, FRETERNIA, SKYLARK, bref, vous voyez le style... Le chant de Vascé d'ailleurs est assez proche de celui de Fabio Lione mais le groupe ne privilégie pas les orchestrations à l'extrême comme c'est le cas chez RHAPSODY. Les tempos sont dans l'ensemble plutôt rapides, mais variés. Ainsi, des titres plus lents tels que « We are Gods » ( un titre qui sent l'Homme ! ! ! « Oh oh step by step we reach the sky, we are the Gods of nonentity ! », on n'en doute pas une seconde) ou les ballades « You'll never be lonely » ( c'est beau comme titre ça ! ! !) et « Again » viennent calmer le jeu. C'est pas mal, mais les meilleurs titres sont plutôt les plus rapides (« Frozen heaven » notamment qui possède un je ne sais quoi dans son refrain qui me fait me le remettre encore et encore). Une des chansons possède un titre en français (« Le rouge et le noir »), mais pas l'ombre d'une parole en français dedans (snif). Ce dernier sonne très HELLOWEEN d'ailleurs (époque « Keepers... I&II »), le clavecin en plus. « Tears of darkness » et ses 9min est également une pièce de choix de l'album. Au final, cet album est très plaisant. Les mélodies sont intéressantes et on ne s'en lasse pas. Un très bon album donc, légèrement au-dessus du lot dans la catégorie « Heavy-Speed-Sympho-Melodic-Prog'-Metal ».




Rédigé par : Shaka | 8/10 | Nb de lectures : 6285