Trois ans après un premier album chez Red Stream, HIDDEN nous revient avec “Alexisstar Morphalite” magnifiquement illustré par Philippe Druillet. Un artiste idéal pour ce groupe résolument orienté vers un métal un peu S-F et qui avait été honteusement estampillé « astral métal » par un label visiblement en panne d’inspiration promotionnelle. Il faut dire que les membres d’HIDDEN demeurent inconnus. En effet, c’est le mutisme le plus total quand à l’identité des musiciens qui se cachent derrière ce projet. Les rumeurs annonçaient des personnalité du métal finlandais qui préféraient rester dans l’anonymat ou encore un side-project avec des membres de KRIEG ; bref, une énigme dissimulant peut-être des histoires de contrats en cours liant les membres d’HIDDEN à d’autres maisons de disques. Quoi qu’il en soit une partie de ce voile mystérieux est sur le point d’être levée car le présent cd vient de sortir chez Baphomet Records, le label de Monsieur Killjoy (NECROPHAGIA). Et cette information met enfin la lumière sur HIDDEN qui croyait nous berner encore longtemps.
Le nouveau NECROPHAGIA a tellement tourné sur ma platine que je suis en mesure d’affirmer que c’est bien Killjoy qu’on retrouve au chant d’ « Alexisstar Morphalite ». Il est également évident que Mirai le claviériste des nécrophages est de la partie. Son style est parfaitement reconnaissable et tout particulièrement sur « Infinity Express ». Enfin, il est indéniable qu’HIDDEN affiche des accointances musicales évidentes avec NECROPHAGIA par un style thrashy horrifique qui mise avant tout sur les ambiances. Ajoutez une petite dose de black, une pointe de doom, une louchée de NOCTURNUS, un concept spatial et on obtient HIDDEN.
Hélas, le groupe apparaît ici comme le parent pauvre de NECROPHAGIA. C’est un peu comme si ces derniers avaient voulu recycler toutes leurs idées de seconde main sous le couvert de l’anonymat. Il en résulte un disque fort bien construit mais à l’inspiration ô combien anémique. Le trip S-F ne tient pas franchement la route et il n’y a que de trop rares titres intéressants pour justifier l’existence même de ce 4657616857ème projet abritant des membres de NECROPHAGIA.
Pour couronner le tout la production laisse franchement à désirer. Le chant est beaucoup trop mis en avant tandis que la batterie, à l’exception de cymbales stridentes, est sourde. Paradoxe inexplicable, le clavier pourtant omniprésent est réduit à un fond sonore parfois à peine discernable. Bref, un mixage digne d’une mauvaise démo.
Comme tout musicien devrait le savoir, l’inspiration est soluble dans la musique et ce deuxième album d’HIDDEN a autant de saveur qu’une goutte d’anisette dans un litre de flotte. Pas idéal pour l’apéro !
"album d’HIDDEN a autant de saveur qu’une goutte d’anisette dans un litre de flotte"
Mais où les trouves-tu?????? T es en grande forme Tonton en ce moment !!!
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Le nouveau NECROPHAGIA a tellement tourné sur ma platine que je suis en mesure d’affirmer que c’est bien Killjoy qu’on retrouve au chant d’ « Alexisstar Morphalite ». Il est également évident que Mirai le claviériste des nécrophages est de la partie. Son style est parfaitement reconnaissable et tout particulièrement sur « Infinity Express ». Enfin, il est indéniable qu’HIDDEN affiche des accointances musicales évidentes avec NECROPHAGIA par un style thrashy horrifique qui mise avant tout sur les ambiances. Ajoutez une petite dose de black, une pointe de doom, une louchée de NOCTURNUS, un concept spatial et on obtient HIDDEN.
Hélas, le groupe apparaît ici comme le parent pauvre de NECROPHAGIA. C’est un peu comme si ces derniers avaient voulu recycler toutes leurs idées de seconde main sous le couvert de l’anonymat. Il en résulte un disque fort bien construit mais à l’inspiration ô combien anémique. Le trip S-F ne tient pas franchement la route et il n’y a que de trop rares titres intéressants pour justifier l’existence même de ce 4657616857ème projet abritant des membres de NECROPHAGIA.
Pour couronner le tout la production laisse franchement à désirer. Le chant est beaucoup trop mis en avant tandis que la batterie, à l’exception de cymbales stridentes, est sourde. Paradoxe inexplicable, le clavier pourtant omniprésent est réduit à un fond sonore parfois à peine discernable. Bref, un mixage digne d’une mauvaise démo.
Comme tout musicien devrait le savoir, l’inspiration est soluble dans la musique et ce deuxième album d’HIDDEN a autant de saveur qu’une goutte d’anisette dans un litre de flotte. Pas idéal pour l’apéro !
Rédigé par : Tonton | 09/20 | Nb de lectures : 11479