HELLIXXIR - War within (Brennus/Socadisc) - 11/07/2007 @ 10h04
Lancement du CD: « Tiens ça dépote pas mal ces premiers titres. Un mélange de heavy et de thrash, avec un soupçon de power metal par moment. Voyons voir un peu qui sont ces petits gars. »
Lecture de la biographie
« Tiens ils sont français (je devrais arrêter de m’étonner quand un bon CD s’avère être l’œuvre de groupes français, alors que je suis le premier à dire que la France a d’excellents groupes métal !) et hein, quoi,…. ce n’est que leur premier album ! »
Là, il y a de quoi être franchement plus surpris car, lorsqu’un groupe sort son premier album il comprend souvent de très nombreux défauts, compréhensibles du fait qu’il s’agisse de leur première production. Sans compter que ces derniers temps, un nombre non négligeable de combos (français et étrangers) sortent des premiers albums plus aux allures de démo qu’autre chose.
Mais en l’occurrence, ce groupe grenoblois a bien fait les choses depuis sa création en 2001. Après avoir publié en 2003, un EP intitulé « The cypress forest » et avoir stabilisé son line up en 2004, Hellixxir s’est attelé à l’enregistrement de ce « war within ». Au menu de celui-ci, on retrouve toutes sortes d’influences diverses plutôt bien digérées pour la plupart. Un autre point étonnant pour un premier album.
Des compositions qui ratissent large (thrash, heavy, quelques growls death, des guitares acoustiques, des ballades, un instrumental, etc) qui risquent d’en dérouter plus d’un. Il m’a fallu de nombreuses écoutes pour arriver à rentrer dans ce CD. Chaque chanson étant pourtant facilement assimilable mais l’ensemble du CD s’avérant un poil plus indigeste. Néanmoins ce manque de cohésion au premier abord, qui pourra paraître pour certains comme un défaut, est selon moi une qualité. Nul doute que ce disque se révèlera sur la durée. Certes, il faudra que l’auditeur y mette un peu du sien pour appréhender l’ensemble de l’album mais il vaut largement cet effort. Bref, ceux qui aiment les albums variés seront servis avec ce « war within ».
Et si en plus, les albums concept sont votre tasse de thé, sachez que celui-ci développe un thème assez original que le groupe résume ainsi : chaque individu est contaminé par un parasite rendant son comportement irrationnel et violent. L’homme qui s’interroge alors sur ses actes et son avenir doit alors faire face à un combat intérieur (d’où le titre de l’album « war within »). Les 11 titres de l’album symbolisant un cycle entier de la vie, de l’enfance à la mort elle-même, vu à travers différentes manifestations émotionnelles.
Un véritable effort du côté des textes a donc été effectué, ce qui n’est pas pour me déplaire. Certes la musique prime avant tout, mais quand celle-ci est de qualité et qu’elle s’accompagne de textes qui amènent l’auditeur à une vraie une réflexion cela ne peut qu’en être meilleur.
Niveau production, le groupe a bien essayer de faire de son mieux pour avoir un son de qualité et s’est donc adjoint les services de Gérard Fois (Dreamchild, Eternal Flight) pour l’enregistrement et le mixage, tandis que le mastering s’est fait au new sin studio en Italie (Labyrinth , Dark moor). Même s’il ne rivalise pas avec les grosses productions actuelles, la prod’ de cet opus s’avère relativement bonne et à aucun moment on ne vient à pester contre un manquement de ce côté. A peine pourra-t-on reprocher au chant de Julien Tournoud d’être un peu limite sur quelques passages, et aux guitares saturées de ne pas assez exploser véritablement sur les passages les plus puissants du CD.
Pas grand-chose à reprocher donc à cette belle surprise que constitue ce premier album d’Hellixxir. Un groupe qu’il va falloir suivre de près ces prochaines années.
Merci pour la chronique ça fait vraiment plaisir. Stay metal!
PS : un morceau bonus est dispo sur notre site.
sceptique IP:90.30.110.14 Invité
Posté le: 11/07/2007 à 11h58 - (44055)
le lien ne marche pas :-/
sceptique IP:90.30.110.14 Invité
Posté le: 11/07/2007 à 11h58 - (44056)
le lien ne marche pas :-/
sceptique IP:90.30.110.14 Invité
Posté le: 11/07/2007 à 11h58 - (44057)
le lien ne marche pas :-/
sceptique IP:90.30.110.14 Invité
Posté le: 11/07/2007 à 11h59 - (44058)
oups désolé :s
Licorne Membre enregistré
Posté le: 11/07/2007 à 19h17 - (44077)
Bon album qui contient des mélodies travaillées et inspirées, des refrains accrocheurs et qui révèle un potentiel incontestable chez cette jeune formation grenobloise !
HBreeD Invité
Posté le: 11/07/2007 à 19h26 - (44078)
Des influences Nevermore, non ?
Ca m'a l'air pas mal musicalement ; le chant, quant à lui, ne me sied pas outre mesure.
RektoRagos691 Invité
Posté le: 12/07/2007 à 09h29 - (44095)
C'est marrant, tout le monde trouve des influences Nevermore, alors qu'aucun membre d'LX n'écoute ce groupe... Je ne sais même pas à quoi ça ressemble !?
graven IP:86.193.124.210< Invité
Posté le: 12/07/2007 à 12h11 - (44104)
C'est quand même grave de pas connaître Nevermore en faisant un style heavy thrash !!
graven IP:86.193.124.210< Invité
Posté le: 12/07/2007 à 12h11 - (44105)
C'est quand même grave de pas connaître Nevermore en faisant un style heavy thrash !!
RektoRagos691 Invité
Posté le: 12/07/2007 à 15h08 - (44113)
Pourquoi grave ? J'ai jamais eu l'occasion de jeter une oreille dessus, c'est tout, et je le vis très bien !
Peut-être qu'un jour je tomberai dessus et que j'aimerais bien, je vois pas où est le mal ???
metal militia Membre enregistré
Posté le: 12/07/2007 à 23h05 - (44131)
Pour commencer, prends le meilleur de NEVERMORE soit "dead heart in a dead world" et "this godless endeavor".
HBreeD Invité
Posté le: 13/07/2007 à 08h34 - (44132)
Au moins, je ne suis pas le seul à avoir décelé un certain feeling Nevermore. Je précise que je n'ai pas dit plagiat. Simplement, niveau riff et même, parfois, niveau intonation du chant, on ressent un certaint touché Nevermore. Mais y'a rien de mal là-dedans, hein.
Et puis, pour la petite histoire, il y a quelques mois, on m'a dit que je chantais comme John Davies de Korn (surtout les parties aigues) alors qu'à l'époque, je ne connaissais même pas (sauf de nom, bien sûr). Comme quoi, parfois on fait "comme" sans le savoir :)
Parasyte2000 Membre enregistré
Posté le: 13/07/2007 à 09h50 - (44134)
Comme RektoRagos le dit, dans le groupe personne n'écoute Nevermore, on connaît juste de nom. On nous aurait dit Megadeth ou Metallica, j'aurais dit oui c'est vrai on est tous de vieux fans depuis notre enfance ...
La "touche Nevermore" doit venir de la voix de notre Chanteur, je suppose. Va falloir que j'écoute ce groupe pour comprendre ce qui ressemble ou s'y approche.
Stay Brutal !
Le Slave Barbu Membre enregistré
Posté le: 13/07/2007 à 23h39 - (44184)
Hey les gars prenez pas la mouche, Nevermore c'est bien ! ;)
RektoRagos691 Invité
Posté le: 14/07/2007 à 12h35 - (44205)
On ne prend la mouche, on dit juste qu'on ne connaît pas ! Bon ben du coup je vais en chercher, comme ça je saurai de quoi vous parlez...
metal militia Membre enregistré
Posté le: 16/07/2007 à 21h41 - (44279)
euh... j'adore nevermore , et franchement je trouve pas que vous en êtes si proche que cela....à aucun moment je n'ai pensé à faire la comparaison pour la chronique. ais si tu aimes le power metal , tu peux accrocher sur nevermore.
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« Tiens ils sont français (je devrais arrêter de m’étonner quand un bon CD s’avère être l’œuvre de groupes français, alors que je suis le premier à dire que la France a d’excellents groupes métal !) et hein, quoi,…. ce n’est que leur premier album ! »
Là, il y a de quoi être franchement plus surpris car, lorsqu’un groupe sort son premier album il comprend souvent de très nombreux défauts, compréhensibles du fait qu’il s’agisse de leur première production. Sans compter que ces derniers temps, un nombre non négligeable de combos (français et étrangers) sortent des premiers albums plus aux allures de démo qu’autre chose.
Mais en l’occurrence, ce groupe grenoblois a bien fait les choses depuis sa création en 2001. Après avoir publié en 2003, un EP intitulé « The cypress forest » et avoir stabilisé son line up en 2004, Hellixxir s’est attelé à l’enregistrement de ce « war within ». Au menu de celui-ci, on retrouve toutes sortes d’influences diverses plutôt bien digérées pour la plupart. Un autre point étonnant pour un premier album.
Des compositions qui ratissent large (thrash, heavy, quelques growls death, des guitares acoustiques, des ballades, un instrumental, etc) qui risquent d’en dérouter plus d’un. Il m’a fallu de nombreuses écoutes pour arriver à rentrer dans ce CD. Chaque chanson étant pourtant facilement assimilable mais l’ensemble du CD s’avérant un poil plus indigeste. Néanmoins ce manque de cohésion au premier abord, qui pourra paraître pour certains comme un défaut, est selon moi une qualité. Nul doute que ce disque se révèlera sur la durée. Certes, il faudra que l’auditeur y mette un peu du sien pour appréhender l’ensemble de l’album mais il vaut largement cet effort. Bref, ceux qui aiment les albums variés seront servis avec ce « war within ».
Et si en plus, les albums concept sont votre tasse de thé, sachez que celui-ci développe un thème assez original que le groupe résume ainsi : chaque individu est contaminé par un parasite rendant son comportement irrationnel et violent. L’homme qui s’interroge alors sur ses actes et son avenir doit alors faire face à un combat intérieur (d’où le titre de l’album « war within »). Les 11 titres de l’album symbolisant un cycle entier de la vie, de l’enfance à la mort elle-même, vu à travers différentes manifestations émotionnelles.
Un véritable effort du côté des textes a donc été effectué, ce qui n’est pas pour me déplaire. Certes la musique prime avant tout, mais quand celle-ci est de qualité et qu’elle s’accompagne de textes qui amènent l’auditeur à une vraie une réflexion cela ne peut qu’en être meilleur.
Niveau production, le groupe a bien essayer de faire de son mieux pour avoir un son de qualité et s’est donc adjoint les services de Gérard Fois (Dreamchild, Eternal Flight) pour l’enregistrement et le mixage, tandis que le mastering s’est fait au new sin studio en Italie (Labyrinth , Dark moor). Même s’il ne rivalise pas avec les grosses productions actuelles, la prod’ de cet opus s’avère relativement bonne et à aucun moment on ne vient à pester contre un manquement de ce côté. A peine pourra-t-on reprocher au chant de Julien Tournoud d’être un peu limite sur quelques passages, et aux guitares saturées de ne pas assez exploser véritablement sur les passages les plus puissants du CD.
Pas grand-chose à reprocher donc à cette belle surprise que constitue ce premier album d’Hellixxir. Un groupe qu’il va falloir suivre de près ces prochaines années.
Rédigé par : Metal Militia | 15/20 | Nb de lectures : 10436