HELLECTRICITY - Salem Blood (Metal Mind/Season of Mist) - 15/01/2013 @ 07h56
Hellectricity... ouh en voilà un jeu de mot qui sonne bien naze ! Ah tiens, il s'agit du nom du groupe en fait... tout de suite c'est moins marrant. Et pendant qu'on y est, cette pochette, euh non, c'est pas franchement bien dessiné. Ça fait déjà 2 points sur lesquels ces 4 Polonais ne donnent pas trop envie. Bon comme d'habitude, je donne prioritairement une chance à la musique et heureusement, de ce côté-là Hellectricity s'en sort un peu mieux. Adepte d'un heavy/rock'n'roll bien solide et moderne, le groupe balance son premier album, « Salem Blood », qui tient en à peine 40 minutes.
Tempos enjoués et purement rock, riffs acérés et qui font pas dans la dentelle, et un chanteur plutôt bon 'performer'. Précisons que Rafał Trela (aka Rufus) officie également dans le groupe de stoner rock, Corruption, et ce depuis le début des années 2000. Autant dire que le gus a de la bouteille et sait manier son timbre vocal pour l'adapter à ce heavy/rock pêchu, très classique mais pas trop désagréable. Parfois porté sur la vitesse et une énergie qui fait plaisir à entendre (« Plague LXIX », le court « Eat me Alive », assez punk dans l'esprit), ou optant pour un virage plus lent et stoner, notamment sur ce « Don't Burn the Witch » au riff hypnotique et répétitif fort intéressant, ou bien encore le titre de l'album, un peu plus long que la moyenne, qui prend le temps d'instaurer une ambiance plus lourde et menaçante, pouvant évoquer un combo comme Kyuss...
A l'instar de groupes tels Svölk ou Mustasch, les gars de Hellectricity jouent la carte du heavy/rock/stoner sans aucune prise de risque ; certains titres en pâtissent plus que d'autres et me laissent de marbre (« Endless Lie », Beware of Light »), mais pour un premier effort, « Salem Blood » n'est pas imbuvable. Peut-être qu'en développant un peu les parties de guitare (les quelques leads et solos entendus sont pas mal, mais pas assez nombreux) et en essayant de trouver des refrains vraiment accrocheur et marquant, nos Polonais arriveront à proposer un opus vraiment de bonne facture. Là, je me contente d'un album correct bien que très téléphoné et pas toujours transcendant...
Dommage que la pochette ne fasse pas franchement envie...
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Tempos enjoués et purement rock, riffs acérés et qui font pas dans la dentelle, et un chanteur plutôt bon 'performer'. Précisons que Rafał Trela (aka Rufus) officie également dans le groupe de stoner rock, Corruption, et ce depuis le début des années 2000. Autant dire que le gus a de la bouteille et sait manier son timbre vocal pour l'adapter à ce heavy/rock pêchu, très classique mais pas trop désagréable. Parfois porté sur la vitesse et une énergie qui fait plaisir à entendre (« Plague LXIX », le court « Eat me Alive », assez punk dans l'esprit), ou optant pour un virage plus lent et stoner, notamment sur ce « Don't Burn the Witch » au riff hypnotique et répétitif fort intéressant, ou bien encore le titre de l'album, un peu plus long que la moyenne, qui prend le temps d'instaurer une ambiance plus lourde et menaçante, pouvant évoquer un combo comme Kyuss...
A l'instar de groupes tels Svölk ou Mustasch, les gars de Hellectricity jouent la carte du heavy/rock/stoner sans aucune prise de risque ; certains titres en pâtissent plus que d'autres et me laissent de marbre (« Endless Lie », Beware of Light »), mais pour un premier effort, « Salem Blood » n'est pas imbuvable. Peut-être qu'en développant un peu les parties de guitare (les quelques leads et solos entendus sont pas mal, mais pas assez nombreux) et en essayant de trouver des refrains vraiment accrocheur et marquant, nos Polonais arriveront à proposer un opus vraiment de bonne facture. Là, je me contente d'un album correct bien que très téléphoné et pas toujours transcendant...
Rédigé par : gardian666 | 12/20 | Nb de lectures : 11630