HEARSE – In These Veins (Dental records/Season of Mist) - 13/02/2007 @ 08h40
Un peu plus d’un an et demi après “The Last Ordeal”, un troisième album sorti dans la discrétion d’alcôve d’un Karmageddon Media agonisant (essayez donc de trouver un article sur cet album sur le net) revoilà les productifs HEARSE pour leur galette annuelle cette fois-ci chez Dental Records ; un nouvel label suédois monté par des ex-collaborateurs de Threeman recordings.
Je ne vous referai pas la leçon concernant le cursus de Johan « Liiva » Axelsson, chanteur d’HEARSE, dont le nom restera à jamais étroitement lié aux débuts d’ARCH ENEMY, un p’tit groupe qu’il avait monté avec son pote Michael Amott. D’ailleurs, saviez-vous que ces deux là jouaient déjà ensemble dans CARNAGE ? Mais je m’égare…
Revenons donc au sujet de cet article, à savoir le quatrième album d’HEARSE qui n’en fini pas de se bonifier au fil des albums. Parti d’un death metal mélodique fortement mâtiné de heavy metal assez kitch, le groupe poursuit l’évolution qu’il avait abordé dès son second album « Armageddon, mon amour ».
Avec « In These Veins » le ton se durci d’avantage et la progression vers un death métal old school typiquement suédois se confirme. Les membres de HEARSE reviennent à leurs premiers amours avec incorporant des éléments punk qui se concrétisent sous la forme de « backing vocals » braillés dans la grande tradition de la scène punk scandinave des années 80. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’HEARSE a d’ailleurs voulu souligner son attachement à cette vieille scène punk par une reprise de SATOR (une vieille formation punk suédoise). Un titre qu’ils ont enregistré avec la complicité de Jugga, le chanteur des légendaires MOB 47 (putain, ça nous rajeunit pas ces conneries).
Outre la dominante old school et ses relents punk, HEARSE a conservé ce sens de la mélodie et du riff accrocheur qu’on leur connaissait déjà. Et puis il y a encore ces fameux solos que Mattias Ljung dispensait dès le premier album. Des solos sur joués qui fleurissaient partout à l’époque des pseudos « guitar heroes » du heavy metal des années 80. Mais le père Ljung n’étant pas manchot et connaissant son affaire question feeling, ces passages purement masturbatoires, qui ne manqueront pas d’en irriter plus d’un, se laissent savourer avec une certaine délectation.
Difficile également de parler d’un album d’HEARSE sans ajouter une ligne sur les growls toujours aussi efficaces de ce bon vieux Johan qui s’échine d’un bout à l’autre de l’album. Certes, on aimerait peut être qu’il ajoute quelques tonalités supplémentaires à son registre assez monocorde mais Liiva reste un authentique chanteur de Death metal avec un D majuscule.
Pour finir, sachez que le groupe a voulu mettre toute les chances de son côté en faisant appel à Monsieur Dan Swanö pour se poster derrière les manettes de la production. Là encore pas de réelles surprises puisque le résultat s’inscrit dans la continuité des mix suédois. A savoir une prod relativement sobre et claire qui n’écrase pas la musique au point de la formater comme c’est un peu trop souvent le cas par les temps qui courent.
N’allez pas chercher une once, un embryon, un quark d’originalité dans cet album. Vos recherches seront veines car HEARSE n’a d’autre ambition que de faire passer un agréable moment avec un album varié sans prétention.
En tout cas, ça a bien marché avec moi.
« In These Veins » sera agrémenté d’un dixième titre en bonus sur sa version nipponne. Et sur ces derniers mots, je vous laisse méditer sur l’injustice de cette hémorragie interminable de bonus à destination du pays du soleil levant.
bon album
totalement foutu en l'air par le chant, il essaie plusieurs choses, mais n'a pas de coffre; c'est super creux.
En revanche, ils ont dégoté un guitariste, pfffiioouu il sauve toute la baraque, du rock au death, ça claque, énnorme zicos !
Floyderz Membre enregistré
Posté le: 13/02/2007 à 13h47 - (38396)
c'est exactement ce que je me disais pour le chant...Liiva est peu être charismatique mais j'ai jamais aimé son chant.Arch "vous savez qui" a eu mille fois raison de lui préferer "vous savez qui"! le morceau sur My Space est sympa, surtout la dernière partie, bien groove
Mauras Membre enregistré
Posté le: 13/02/2007 à 18h55 - (38410)
C'est clair,le guitarriste est capable de passer du death au rock avec beaucoup de classe.Bonnes compos , le groupe est plutot moyen je trouve mais j'aime bien.
Eldreadyyy Membre enregistré
Posté le: 13/02/2007 à 20h04 - (38413)
L'extrait est chiant à mourir toujours...
Rémy IP:193.249.245.230 Invité
Posté le: 13/02/2007 à 20h48 - (38415)
ben je sais pas ce que ça vaut ms la pochette est superbe
Demogorgon IP:90.0.71.73< Invité
Posté le: 13/02/2007 à 21h34 - (38418)
le contenu a l'air de bonne qualité mais je tiens a dire que la pochette est sublime et me fais penser a celle du groupe de doom AHAB.
Engagé Manowar Membre enregistré
Posté le: 16/02/2007 à 12h26 - (38531)
Un album excellent bien consistant du debut a la fin qui met bien son petit coup de savate au cul! tout a fait d'accord avec la Kro!
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Je ne vous referai pas la leçon concernant le cursus de Johan « Liiva » Axelsson, chanteur d’HEARSE, dont le nom restera à jamais étroitement lié aux débuts d’ARCH ENEMY, un p’tit groupe qu’il avait monté avec son pote Michael Amott. D’ailleurs, saviez-vous que ces deux là jouaient déjà ensemble dans CARNAGE ? Mais je m’égare…
Revenons donc au sujet de cet article, à savoir le quatrième album d’HEARSE qui n’en fini pas de se bonifier au fil des albums. Parti d’un death metal mélodique fortement mâtiné de heavy metal assez kitch, le groupe poursuit l’évolution qu’il avait abordé dès son second album « Armageddon, mon amour ».
Avec « In These Veins » le ton se durci d’avantage et la progression vers un death métal old school typiquement suédois se confirme. Les membres de HEARSE reviennent à leurs premiers amours avec incorporant des éléments punk qui se concrétisent sous la forme de « backing vocals » braillés dans la grande tradition de la scène punk scandinave des années 80. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’HEARSE a d’ailleurs voulu souligner son attachement à cette vieille scène punk par une reprise de SATOR (une vieille formation punk suédoise). Un titre qu’ils ont enregistré avec la complicité de Jugga, le chanteur des légendaires MOB 47 (putain, ça nous rajeunit pas ces conneries).
Outre la dominante old school et ses relents punk, HEARSE a conservé ce sens de la mélodie et du riff accrocheur qu’on leur connaissait déjà. Et puis il y a encore ces fameux solos que Mattias Ljung dispensait dès le premier album. Des solos sur joués qui fleurissaient partout à l’époque des pseudos « guitar heroes » du heavy metal des années 80. Mais le père Ljung n’étant pas manchot et connaissant son affaire question feeling, ces passages purement masturbatoires, qui ne manqueront pas d’en irriter plus d’un, se laissent savourer avec une certaine délectation.
Difficile également de parler d’un album d’HEARSE sans ajouter une ligne sur les growls toujours aussi efficaces de ce bon vieux Johan qui s’échine d’un bout à l’autre de l’album. Certes, on aimerait peut être qu’il ajoute quelques tonalités supplémentaires à son registre assez monocorde mais Liiva reste un authentique chanteur de Death metal avec un D majuscule.
Pour finir, sachez que le groupe a voulu mettre toute les chances de son côté en faisant appel à Monsieur Dan Swanö pour se poster derrière les manettes de la production. Là encore pas de réelles surprises puisque le résultat s’inscrit dans la continuité des mix suédois. A savoir une prod relativement sobre et claire qui n’écrase pas la musique au point de la formater comme c’est un peu trop souvent le cas par les temps qui courent.
N’allez pas chercher une once, un embryon, un quark d’originalité dans cet album. Vos recherches seront veines car HEARSE n’a d’autre ambition que de faire passer un agréable moment avec un album varié sans prétention.
En tout cas, ça a bien marché avec moi.
« In These Veins » sera agrémenté d’un dixième titre en bonus sur sa version nipponne. Et sur ces derniers mots, je vous laisse méditer sur l’injustice de cette hémorragie interminable de bonus à destination du pays du soleil levant.
Rédigé par : Tonton | 16/20 | Nb de lectures : 12519