Je ne sais pas quelle mouche pique actuellement les chanteurs italiens de Heavy, mais il semblerait qu’ils aient découvert chez eux une fibre Hard mélodique. Ou alors, ils ont senti le vent tourner et amorcent une reconversion, je ne sais pas. Après Dario Grillo (ex-THY MAJESTIE) qui a surpris son monde avec le premier album de PLATENS, c’est le tour de Roberto Tiranti (LABYRINTH) de nous pondre un projet Hard. Attention, il y a quand même des différences entre PLATENS et HEADRUSH. Déjà, Roberto n’est pas tout seul lui, il est accompagné à la guitare d’Alessandro De Rosso (ex-DOKKEN) ; ensuite, il est toujours dans son groupe nourricier (enfin, il me semble, le jeu des chaises musicales dans le Metal étant très souvent la règle) et donc, HEADRUSH n’est pas un nouveau départ, mais plutôt un projet annexe ; enfin, je dirais qu’HEADRUSH est un album très classique de Hard Rock, alors que pour PLATENS, Dario Grillo avait injecté une bonne dose d’orchestrations symphoniques. Ici, on pense souvent à DOKKEN, c’est un peu normal, non ? Cet album est de bonne facture, même si je regrette un certain manque de folie, de surprises… et le chant de Roberto Tiranti n’est pas spécialement calibré pour ce style de musique, il est un peu lisse je trouve. En fait, c’est Alessandro De Rosso qui s’en sort le mieux grâce à de bons riffs et quelques soli bien sentis.
Bref, voici un album plaisant, mais pas tellement indispensable et donc à conseiller aux inconditionnels de LABYRINTH (même si le style peut ne pas leur plaire, c’est leur chanteur fétiche !) et surtout de DOKKEN. Ahlala ! Vivement un album réunissant Fabio Lione (RHAPSODY) et Tommy Lee (MOTLEY CRUE) !


Rédigé par : Shaka | 14,5/20 | Nb de lectures : 10174