« Hey mec ! Sort tes bières et vient faire la fête avec nous, y a le nouvel HEADCHARGER qui vient de sortir ! Et oublie pas tes ‘tiags ! »

2012 débute plutôt bien. On a tous pris de bonnes résolutions, perdu nos kilos qui se sont gentiment installés avec les fêtes, et surtout il y a HEADCHARGER qui nous sort son 4ème album. Alors je vais être franc : avant d’écouter ce nouvel opus, je ne connaissais le groupe que de nom. Mais le peu que j’ai entendu/lu ici et là m’inspirait confiance quant au contenu de ce "Slow Motion Disease".

Tout d’abord, on peut dire que niveau résolution, nos 5 Caennais ont décidé de ne pas en prendre et de continuer dans leur lancée. C’est-à-dire jouer un rock’n’roll bourru, qui tache et qui swingue. Là-dessus pas de surprise, on a droit à ce qu’ils savent faire de mieux !

51 minutes de pur rock’n’roll joué avec les tripes et la passion de la musique. A l’écoute de cet album, on sent bien que le groupe a véritablement un don pour composer des morceaux qui font mouche et qui butent. Le genre de titres qui transpire le rock, sans aucun artifices, juste avec quelques guitares et une batterie qui cogne à mort. Mélangeant comme il faut rock, stoner et parties plus envoûtantes par instant, les HEADCHAGER donnent une grande leçon de musique rock. Ca déborde d’énergie, dans une ambiance festive et bonnarde, fleurant bon le sud des Etats-Unis, le désert et les saloons. C’est le genre d’album qui te donne soudainement envie d’aller t’acheter une veste à frange et de te laisser pousser la ‘stache tout en enfilant une paire de Ray Ban© tout en sirotant quelques bières avec tes potes. Séduisant non ? Et en écoutant des titres tels que « All Night Long », « Using People As One Of The Fine Art » ou « Spain Summer Sun », qui est très certainement LE tube de cet album, impossible de ne pas y penser. Ca suinte le rock brut à fond, embourbé par moments dans un stoner bien crasseux, comme sur « Don’t Need You » ou bien « Dusty Dreams » où DOWN n’est pas bien loin. Et tout ça dans un feeling dingue.

Comme je le disais un peu plus haut, les HEADCHARGER savent composer des morceaux qui font mouche, avec des refrains catchy et hyper accrocheurs. Ca lorgne même vers du bon vieux hard FM des famille avec « …Driffer » et sa voix faisant penser fortement à BON JOVI ! On retrouve même quelques touches AC/DC sur « Should Be Runnin’ », qui ferait bouger n’importe quel paraplégique tellement il swing. Mais le groupe n’en reste pas là, et sait nous balancer de sympathiques morceaux acoustiquse bien envoûtants, rappelant le désert et l’ouest des US façon western avec des titres tels que « The Life Of A… » et « Slow Motion Disease » qui conclut cette album de la plus belle façon qu’il se doit. Comme si le groupe terminait son disque sur les rotules et s’en allait tranquillement, au loin, le soleil couchant sur une note planante.

Vous l’aurez bien compris, avec ce 4ème opus, les HEADCHARGER frappent encore un grand coup tout en restant droit dans leurs pompes. On s’en prend plein la tronche durant ses 51 minutes de rock’n’roll bourré d’énergie jusqu’à la gueule, mais dedieu que ça fait du bien par où ça passe ! Un album à se procurer d’urgence si on aime les ambiances rock, stoner, bourbon, cuir et huile de moteur !


Rédigé par : Velvet Kevorkian | 16/20 | Nb de lectures : 14620