HATESPHERE – The sickness within (SPV/Wagram) - 12/09/2005 @ 09h46
Difficile mission que celle de chroniquer ce nouvel opus de HATESPHERE. Le disque est attendu par bon nombre de fans de death/thrash, leurs précédents albums étant pour la plupart perçus comme des remèdes à la perte de vitesse de la scène melodeath suédoise.
A peine plus d’un an après la dernière livraison du groupe (« Ballet of the brute ») qui avait déjà fait sensation, les danois remettent le couvert avec « The sickness within ». Et pourquoi changer une équipe qui gagne ? C’est toujours Tommy Hansen qui produit ses compatriotes. Le mix et le mastering sont quant à eux l’œuvre de Tue Madsen. Avec tout ce beau monde, me direz-vous, il y a des chances d’en prendre plein les cages à miel ! Et c’est le cas. Puissant, lourd, mais clair, voilà un son comme on les aime dans le style ! Il est en effet toujours plus agréable de capter distinctement toutes les parties instrumentales d’une musique aussi dense, notamment aux niveaux des guitares. Et ici, l’énorme travail rythmique mérite bien qu’on s’y attarde. A ce niveau, HATESPHERE se distingue de ses concurrents, avec une approche plus old school du rif, un côté roots, voire hardcore plutôt rafraîchissante (le SLAYER des temps modernes ?). Même chose pour la voix, par ailleurs, death, mais avec de fortes intonations hardcore (les passages en voix claires sont extrêmement rares : le plus notable se situe sur « Chamber Master », et ne dure qu’une dizaine de secondes). La plupart des titres possèdent tous, entre deux passages thrash, leur plage ultra heavy, dédiée au headbanging. Attention, en concert, ça risque de faire très mal !
On a souvent comparé le travail de HATESPHERE à une sorte de SOILWORK un peu plus extrême…le titletrack, « Sickness Within », en est une bonne illustration. Un début tonitruant, puis un refrain « subtilement mélodique », tant dans le rif que dans le chant, sans pourtant jamais se défaire de cette hargne omniprésente sur l’album. La mélodie est donc bien présente, mais distillée à petites doses, et surtout, pas de manière prévisible. On n’est donc jamais à l’abri de se faire surprendre au détour d’un solo (superbe sur « The coming of chaos »), ou d’un break heavy (« Heaven is ready to fall »). Un pur bonheur !
A noter l’apparition de Steve Smyth (guitare, NEVERMORE, ex-TESTAMENT) sur le titre “Marked By Darkness”, dans un bel exercice de duel avec Henrik Jacobsen.
Un disque salvateur au moment où le death/thrash d’Europe du Nord peine à trouver sa relève.
Une usine à Riffs ce groupe!!
ça pète tout sur son passage,c'est propre,ça vous arrache la tête,c'est Hatesphère.
Enfin un digne défenseur du Thrash/Death sans compromis.
Krakatau Membre enregistré
Posté le: 12/09/2005 à 11h15 - (18809)
Jvais ecouter ca en esperant quils relevent le niveau du precedent qui etait vraiment a chier. J'espere un album du niveau de l'excellent "Bloodred Hatred" sans trop y croire...
Yvette Invité
Posté le: 12/09/2005 à 17h27 - (18816)
Vraiment excellent ce groupe, un peu moins bien que le précédent mais ce skeud dechire quand meme.
heddy Membre enregistré
Posté le: 12/09/2005 à 19h15 - (18821)
J'ADORE
clair que sa va faire mal au cervicales en concert!!!
death metal holocaust Membre enregistré
Posté le: 13/09/2005 à 20h26 - (18842)
Excellent , comme d ab !
Vivement le concert avec Soilwork !!!
SIMOVAR Membre enregistré
Posté le: 15/09/2005 à 18h20 - (18870)
@death metal holocaust
>> tu m'étonnes !!!
KaBaL Membre enregistré
Posté le: 18/09/2005 à 13h08 - (18929)
Deçu par Ballet of the brute (a part l'intro qui est plus qu'excellente), je dois bien avouer que ce The Sickness Within m'a reconcilié avec Hatesphere !
Moins bourrin, plus intéressant à écouter, bref un très très bon album !
sligth Invité
Posté le: 30/09/2005 à 15h37 - (19340)
tres tres bon
Suldrun Invité
Posté le: 21/08/2006 à 16h14 - (32085)
Excellent, des riffs de guitare acérés, un ensemble basse batterie qui bastonne non stop, une voix agressive à souhait. 17/20
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A peine plus d’un an après la dernière livraison du groupe (« Ballet of the brute ») qui avait déjà fait sensation, les danois remettent le couvert avec « The sickness within ». Et pourquoi changer une équipe qui gagne ? C’est toujours Tommy Hansen qui produit ses compatriotes. Le mix et le mastering sont quant à eux l’œuvre de Tue Madsen. Avec tout ce beau monde, me direz-vous, il y a des chances d’en prendre plein les cages à miel ! Et c’est le cas. Puissant, lourd, mais clair, voilà un son comme on les aime dans le style ! Il est en effet toujours plus agréable de capter distinctement toutes les parties instrumentales d’une musique aussi dense, notamment aux niveaux des guitares. Et ici, l’énorme travail rythmique mérite bien qu’on s’y attarde. A ce niveau, HATESPHERE se distingue de ses concurrents, avec une approche plus old school du rif, un côté roots, voire hardcore plutôt rafraîchissante (le SLAYER des temps modernes ?). Même chose pour la voix, par ailleurs, death, mais avec de fortes intonations hardcore (les passages en voix claires sont extrêmement rares : le plus notable se situe sur « Chamber Master », et ne dure qu’une dizaine de secondes). La plupart des titres possèdent tous, entre deux passages thrash, leur plage ultra heavy, dédiée au headbanging. Attention, en concert, ça risque de faire très mal !
On a souvent comparé le travail de HATESPHERE à une sorte de SOILWORK un peu plus extrême…le titletrack, « Sickness Within », en est une bonne illustration. Un début tonitruant, puis un refrain « subtilement mélodique », tant dans le rif que dans le chant, sans pourtant jamais se défaire de cette hargne omniprésente sur l’album. La mélodie est donc bien présente, mais distillée à petites doses, et surtout, pas de manière prévisible. On n’est donc jamais à l’abri de se faire surprendre au détour d’un solo (superbe sur « The coming of chaos »), ou d’un break heavy (« Heaven is ready to fall »). Un pur bonheur !
A noter l’apparition de Steve Smyth (guitare, NEVERMORE, ex-TESTAMENT) sur le titre “Marked By Darkness”, dans un bel exercice de duel avec Henrik Jacobsen.
Un disque salvateur au moment où le death/thrash d’Europe du Nord peine à trouver sa relève.
Rédigé par : Sentenced | 16/20 | Nb de lectures : 14573