Aïe Aïe Aïe! Seulement quelques mois aprés la sortie d'une mise en bouche de cet album via l'EP "Something old...", les danois reviennent avec ce 3e album. Le titre est trompeur, croyez moi, la bande scandinave n'est pas venu pour jouer en tutu et nous sort pour une fois le grand jeu. J'ai le sentiment que le groupe a enfin enclenché la 6e vitesse qui le propulsera dans la 1ere division du thrash. Ils en étaient déjà à la lisière mais là, cet album est franchement l'album de la confirmation. Le groupe a toujours eu tendance à mélanger son thrash (une sorte surspeedé de Soilwork sous coke) avec de légers accents Hardcore. Ces éléments sont toujours en vigueur sur "Ballet of the brute" et l'album commence avec le rutilant "Deathtrip" à la densité impressionnante. Le son est clair et efficace, merci au producteur danois Tommy Hansen. Personnellement la révélation de cet album, pour moi, a été la 5e chanson, "Only the strongest", car ramonage de cul en régle... Intro hardcore avec les lourds powerchords classique du style, chant carrément death, break limite à la Gojira, vicieux comme un bon vieux Obituary et prêt à partir en vrille comme sur une accélération à la "Clandestine" d'Entombed. Sérieux mes cervicales s'en souviendront pendant 75 ans...
Hatesphere est également assez habile sur quelques ouvertures mélodiques fort réussies, un peu à la manière d'un Soilwork d'ailleurs ("Last cut, last head" ou "500 dead people"). Bref un album qui peut augmenter la popularité du groupe, qui ne restera pas les bras croisés et ira le défendre sur scéne en première partie de Exodus en Europe (le 20 Juin à Paris à la loco) puis avec Crowbar en Allemagne. Une nette progression.


Rédigé par : swervedriver | 17/20 | Nb de lectures : 10219