HAMMERS OF MISFORTUNE - 17th Street (Metal Blade/Season of Mist) - 20/12/2011 @ 08h56
Première fois que j'ai un rapport discographique avec le groupe de John Cobbett, HAMMERS OF MISFORTUNE, avec ce « 17th Street », nouvel album du groupe. Le groupe est toujours mixte bien qu'il y ait eu des changements de line-up, Pat parlait dans sa kronik d'une certaine Jamie Myers qui ne fait plus partie du groupe... on notera les arrivées du chanteur Joe Hutton et de la guitariste Leila Abdul Rauf (et on notera la pianiste-organiste, Sigrid Sheie, pour être complet sur la mixité du groupe). Le digipack est assez intriguant avec ces photos assez étranges et sans infos extérieures sur le groupe ou les titres (hormis sur la tranche...)

Le groupe semble être adulé par certains fans, eh bien moi je trouve leur mixture assez étrange... la musique du groupe est à mes yeux à la fois intrigante et indigeste.

Le premier morceau, « 317 », me fait plus l'effet d'une intro, le chant ne venant qu'en fin de titre, c'est assez lent et on y trouve une riff qui fait assez MAIDEN. C'est malheureusement un poil longuet et ce problème de longueur va être récurrent tout au long de l'album... de bons titres seront en partie gâchés par des longueurs. Le second morceau, « 17th street », assez sautillant, a un petit côté rock sympho, notamment avec le chant de la guitariste, Leila Abdul Rauf. « The grain » a un gros côté rock 70's c'est un titre assez lent, qui contient néanmoins un passage plus pêchu, la chanson est toutefois à la fois trop longue et trop linéaire et finit par lasser. « Staring (the 31th floor) » montre le côté doom (ça lorgne vers le vieux BLACK SAB) du groupe avec son riff très, très lourd, un des très bons titres du disque pour sûr ! « The day the city dies » fait penser au QUEEN des 70's notamment le piano et l'orgue mais le morceau malgré son solo de guitare final des plus recommandables, s'embourbe en longueur une fois encore. « Romance Valley » est un titre rapide et dynamique, qui porte un sentiment d'urgence, il contient une petite dose de chant féminin et une légère influence de MAIDEN mais il souffre encore du syndrome trop long... Les influences QUEEN reviennent avec la demi-ballade, « Summer Tear » qui m'a fait penser à « Bohemian rhapsody » (allez savoir pourquoi!) on retrouve du chant de Leila ici, mais le titre fait penser à un slow écrit dans les années 70, une fois encore on a un solo de gratte sympa, mais une fois encore le titre finit par devenir chiant ! L'ombre de BLACK SABBATH plane à nouveau sur « Grey Wednesday » après son intro orgue et guitare, le morceau est sombre et assez rapide (avec des passages plus calmes sur le pré-refrain). L'album se termine sur très long titre épique (qui dépasse les 10 min), qui paradoxalement ne souffre pas de longueur, après une intro orgue et guitare acoustique (qui donne une fois de plus un son 70's) suit une partie mid, tempo assez heavy sur laquelle on retrouve le côté urgent ensuite on a une accélération avec un gros riff qui conserve le côté urgent puis suivent pêle-mêle du chant féminin, un bon passage à l'orgue... on ne voit pas passer le temps, excepté sur la toute fin une sorte de décrescendo un peu inutile...

Sans avoir suivi la carrière du groupe les divers sources d'infos parlent d'influences thrash, ici elles sont absentes...

Personnellement je trouve le jeu d'influences intéressant mais je trouve les morceaux dans l'ensemble trop linéaire, je trouve le chant de Joe Hutton très plat, et je ressens trop de longueurs... Le groupe étant culte peut-être ne suis-je tout simplement pas rentré dans leur trip... Les fans peuvent s'exprimer dans les comms. Pour moi ça reste une sorte de brouillon, de bonnes idées mal exploitées...




Rédigé par : Papy Cyril | 12/20 | Nb de lectures : 12677




Auteur
Commentaire
Arnaud
Membre enregistré
Posté le: 20/12/2011 à 18h16 - (99305)
Dommage que la chronique n'est pas été effectué par une personne connaissant l'excellente discographie de ce fantastique petit groupe qui a réussi à se faire signer sur un gros label comme Metal Blade, ce qui est surprenant vu le style pratiqué par les Californiens.

Pas de gros changement si ce n'est ce nouveau chanteur pas mauvais du tout qui apporte sa touche sur ses nouvelles compos toujours aussi ambitieuses naviguant entre heavy, progressif et un côté grandiloquent plus marqué (l'influence de Queen est évidente, c'est certain).
Bon album intéressant.



maiden67
IP:82.227.75.162
Invité
Posté le: 20/12/2011 à 21h39 - (99307)
j'ai découvert ce groupe avec cet album, perso j'adore, ça tourne en boucle. Plutôt d'accord avec la chro et ces influences, par contre je ne trouve aucune longueur, c'est ultra mélodique et l'utilisation d'un orgue me fait souvent penser au Blackstar de Deep Purple (mélange guitare et orgue) et niveau influence je citerai également Rainbow





metal militia
Membre enregistré
Posté le: 22/12/2011 à 12h24 - (99374)
Quand je le compare aux précédents albums, celui ci me paraît un peu facile et moins inspiré.J'avais adoré leur dérives prog' sur leur précédent double album fields/church of broken glass. Là on a perdu ce côté prog' et ça me désole.




VS-papy
Membre enregistré
Posté le: 24/12/2011 à 15h43 - (99430)
@maiden67 tu remarqueras que j'ai bioen mis JE dans cette chronique... c'est mon ressenti perso, et moi ça me ravit toujours quand un groupe trouve son public...



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