Ce disque est une caricature à lui tout seul. D’abord le nom du groupe: après « le berceau des immondices » voici « les sirènes du caniveau » ! Ne venez pas pleurer ensuite que le microcosme métallique est mal considéré. Si on pouffe de rire à l’énoncé, avouez qu’il y a de quoi. La faute en revient à ce genre de référence aussi gratuite que mal venue. Si la musique est du même tabac, ça promet ! D’ailleurs elle l’est, mais ça je vous en parle plus loin.
Ensuite le nom de l’album (3ème): « concepteurs d’horreur » ! Tout un programme. Les Polonais (ben oui) n’ont pas froid aux yeux. « Ce que vous allez entendre est abominable mais nous en sommes fiers ». Pardi !
Et la pochette ? Ce n’est pas le pire dans l’histoire. Haute en couleur, évocatrice du monde barbare et inquiétant que nous allons visiter, elle n’est pas sans rappeler celles de Pagan Minds ou de Mob Rules.
Ah, j’oubliais le petit sticker sur l’emballage : excellent prog metal band ! Ben voyons ! Si le nom du groupe peut faire penser à un mix "Gutter Ballet" et "Sirens" de Savatage, la musique est très éloignée de celle du génial combo américain et ne laisse aucun doute sur ses origines et ses influences. Car moi, c’est du gros teuton métal que j’entends tout au long des dix titres.
Et voilà ! Une nouvelle fois, on vend de la came pour ce qu’elle n’est pas. Cela ne serait pas grave si les groupes et les labels assumaient enfin leur identité et leurs choix et évitaient de nous faire prendre des vessies pour des lanternes.
Alors, inspirée de Savatage et d’Helloween, la musique est teutonne mais le groupe est polonais ! Pas si courant dans le genre mais après tout, l’Allemagne n’est pas très loin et même frontalière. De là à dire que les musicos de Gutter Sirens ont largement été influencés par les grosses cavaleries d’outre-Oder, il n’y a qu’un pas que je franchis sans vergogne, d’un pas aussi léger qu’une escouade de Panzer. Car les Polak n’ont pas réinventé le power metal ! Ils l’ont tout au plus agrémenté de quelques épices propres à leur tambouille nationale (le Bortsch !).
Et tout ceci laisse des traces au moment de payer l’addition car la digestion se révèle bien difficile et tout un camion de bicarbonate n’y suffit pas. Soli de gratte hasardeux, voix en deçà des exigences pour un ta ta poum, ta ta poum tous azimuts et très médiocre de la part de ces pseudo fabricants de cauchemars plus prétentieux que réellement terrifiants. A oublier !
Rédigé par : Karadok | 08/20 | Nb de lectures : 10574
content de pas avoir eu a me le farcir celui-là (merci a mon sempiternel retard :) )
je m etais tapé le precedant et c etait deja bien chiant... groupe a oublier :>
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Ensuite le nom de l’album (3ème): « concepteurs d’horreur » ! Tout un programme. Les Polonais (ben oui) n’ont pas froid aux yeux. « Ce que vous allez entendre est abominable mais nous en sommes fiers ». Pardi !
Et la pochette ? Ce n’est pas le pire dans l’histoire. Haute en couleur, évocatrice du monde barbare et inquiétant que nous allons visiter, elle n’est pas sans rappeler celles de Pagan Minds ou de Mob Rules.
Ah, j’oubliais le petit sticker sur l’emballage : excellent prog metal band ! Ben voyons ! Si le nom du groupe peut faire penser à un mix "Gutter Ballet" et "Sirens" de Savatage, la musique est très éloignée de celle du génial combo américain et ne laisse aucun doute sur ses origines et ses influences. Car moi, c’est du gros teuton métal que j’entends tout au long des dix titres.
Et voilà ! Une nouvelle fois, on vend de la came pour ce qu’elle n’est pas. Cela ne serait pas grave si les groupes et les labels assumaient enfin leur identité et leurs choix et évitaient de nous faire prendre des vessies pour des lanternes.
Alors, inspirée de Savatage et d’Helloween, la musique est teutonne mais le groupe est polonais ! Pas si courant dans le genre mais après tout, l’Allemagne n’est pas très loin et même frontalière. De là à dire que les musicos de Gutter Sirens ont largement été influencés par les grosses cavaleries d’outre-Oder, il n’y a qu’un pas que je franchis sans vergogne, d’un pas aussi léger qu’une escouade de Panzer. Car les Polak n’ont pas réinventé le power metal ! Ils l’ont tout au plus agrémenté de quelques épices propres à leur tambouille nationale (le Bortsch !).
Et tout ceci laisse des traces au moment de payer l’addition car la digestion se révèle bien difficile et tout un camion de bicarbonate n’y suffit pas. Soli de gratte hasardeux, voix en deçà des exigences pour un ta ta poum, ta ta poum tous azimuts et très médiocre de la part de ces pseudo fabricants de cauchemars plus prétentieux que réellement terrifiants. A oublier !
Rédigé par : Karadok | 08/20 | Nb de lectures : 10574