GRIMNESS - Trust In Decay (Behemoth/Season Of Mist) - 03/12/2009 @ 08h23
Grimness est un projet italien mené par le bassiste du groupe de doom Novembre (et non le bassiste du groupe de Tom Novembre, ça n'a strictement rien à voir). Valerio di Lella tient ici le poste de guitariste/vocaliste. Je passerai sous silence le fait que le bassiste Paranoia officie aussi dans l'affreux Infernal Angels. Ah merde, je l'ai dit.
Trust in Decay est le second album du triumvirat, après un Increase Humanity Disgust sorti en 2005. Ce nouvel opus est paru en novembre 2008, Behemoth s'entêtant à promouvoir ses groupes à dos de chameaux, un animal qui malgré ses qualités reste peu adapté aux voyages transalpins. Si nous savons depuis bien longtemps que Trust est en pleine décomposition, que peut encore nous apprendre cet album?
Très rapidement, on constate que la dernière période de Satyricon a eu une grosse incidence sur la musique des Italiens. Les passages rock avec les attaques caractéristiques, les riffs thrashy et froids employés, les effets sur la voix sont autant de preuve de l'influence des Norvégiens. Autour de ces quelques riffs quelque peu repompés mais remarquables (ça veut juste dire qu'on les remarque), Grimness use d'un black mélodique mais hélas fort banal. Les tremolos et les blasts usités sont presque tombés dans le domaine public. Malgré neuf compos (et une intro) dans lesquelles les "evil rockerz" mettent toute leur noire énergie, la sauce ne prend jamais vraiment.
Trop polis et sans aucune identité, les Ritals restent deux cents coudées derrière un combo hargneux comme Sonic Reign. Malgré une production correcte et des compos qui tiennent la route, Grimness rentre dans le peloton des groupes sans étincelle de génie, qui se font probablement plaisir mais ne déclenchent pas l'excitomètre pour autant. Du black sympa qui ne vous vaudra pas d'inculpation pour satanisme lors d'une descente de gendarmerie, mais la musique de Grimness s'avère finalement aussi passe-partout que la pochette de leur CD.
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Trust in Decay est le second album du triumvirat, après un Increase Humanity Disgust sorti en 2005. Ce nouvel opus est paru en novembre 2008, Behemoth s'entêtant à promouvoir ses groupes à dos de chameaux, un animal qui malgré ses qualités reste peu adapté aux voyages transalpins. Si nous savons depuis bien longtemps que Trust est en pleine décomposition, que peut encore nous apprendre cet album?
Très rapidement, on constate que la dernière période de Satyricon a eu une grosse incidence sur la musique des Italiens. Les passages rock avec les attaques caractéristiques, les riffs thrashy et froids employés, les effets sur la voix sont autant de preuve de l'influence des Norvégiens. Autour de ces quelques riffs quelque peu repompés mais remarquables (ça veut juste dire qu'on les remarque), Grimness use d'un black mélodique mais hélas fort banal. Les tremolos et les blasts usités sont presque tombés dans le domaine public. Malgré neuf compos (et une intro) dans lesquelles les "evil rockerz" mettent toute leur noire énergie, la sauce ne prend jamais vraiment.
Trop polis et sans aucune identité, les Ritals restent deux cents coudées derrière un combo hargneux comme Sonic Reign. Malgré une production correcte et des compos qui tiennent la route, Grimness rentre dans le peloton des groupes sans étincelle de génie, qui se font probablement plaisir mais ne déclenchent pas l'excitomètre pour autant. Du black sympa qui ne vous vaudra pas d'inculpation pour satanisme lors d'une descente de gendarmerie, mais la musique de Grimness s'avère finalement aussi passe-partout que la pochette de leur CD.
Rédigé par : Prince de Lu | 09/20 | Nb de lectures : 10253