Quand les labels vont-ils comprendrent que balancer des superlatifs à tout va dans les bio de groupe est complètement inutile? A en croire Black Death Records, Greyline c’est un mix de Baroness, Clutch, High On Fire ou encore Kylesa et Neurosis... mais en mieux! Alors forcément avec toutes ces références, on pose une oreille curieuse sur une telle livraison... pour tomber une fois de plus dans la déception.

Pour pouvoir se comparer à ces groupes encore faut-il avoir une grosse paire de... vous savez quoi...! Car c’est bien là que le bât blesse chez Greyline, c’est le manque de pêche dans la musique... Même pour du rock c’est assez mou du gland, pardon my french... Quelque part le groupe ne fait pas les choses à moitié puisque le chant aussi navigue entre deux eaux et s’avère trop lent... Une sorte de simili growls tout juste bon à nous donner envie de presser le bouton stop.

Alors tout n’est pas si mauvais, d’où la note de 11/20, car avec une chronique pareille on s’attend plutôt à bon zéro pointé. Les bons points se situent notamment dans bon nombre de recherches d’harmonies, dans l’ambiance mélancolique que le groupe s’efforce d’installer, principalement d’ailleurs sur le dernier morceau de l’album, "Mirrors", de 11 “bonnes” minutes ou encore dans le son plutôt efficace et mixé par Phillip Cope (Kylesa justement) mais il faut bien avouer que les écoutes ne seront pas nombreuses avec ce "Behind The Masquerade".

Notez cependant que l’album ne sortira qu’en vynyle, choix surprenant mais néanmoins interressant et que l’album est téléchargeable intégralement et gratuitement sur le site du groupe. N’hésitez donc pas à vous faire votre propre avis...

Hum, hum... Avez-vous remarqué aussi à quel point la pochette est hideuse ??? Comment ça on s’acharne...?


Rédigé par : Madrigal | 11/20 | Nb de lectures : 11759