GRAVEYARD - Lights Out (Nuclear Blast) - 17/01/2013 @ 07h59
Après l'excellent et pétillant « Hisingen Blues », les Suédois de Graveyard sont déjà de retour, avec leur 3ème longue réalisation, « Lights Out ». Enfin, longue c'est un bien grand mot, l'album ne dure que 35 minutes et contient 9 titres. Pas vraiment un défaut, puisque l'on peut le ré-écouter facilement, chose que j'ai faite à plusieurs reprises, après des premières écoutes et impressions qui ne m'avaient pas totalement emballées. Et j'ai bien fait d'insister, puisque ce « Lights Out » est une petite perle de hard rock vintage, qui transpire la passion et l'amour pour la fin des années 60 et les années 70 à plein nez. Une production d’antan, mais pas désuète, qui permet de profiter pleinement de tout les instruments et arrangements présents, et mine de rien, ce n'est pas ce qu'il manque.
En effet, diverses sortes de pianos, du violon ou du saxophone sont quelques-uns des instruments utilisés en tant que 'valeur ajoutée', par le groupe. Et le résultat est souvent excellent, comme on peut le constater sur « Slow Motion Countdown », piste bluesy et assez posée, alimentée par quelques notes d'un piano rhodes et d'un mellotron. On relève par ailleurs la présence du saxophone sur l'entêtant et légèrement groovy « The Suits, the Law and the Uniforms », lui donnant un final un peu barré et psychédélique. Graveyard ne s'éloigne cependant aucunement de son hard rock plein d'énergie et contagieux, à l'image des courts mais intensifs « Seven, Seven » (calé sur un tempo vraiment relevé), « Endless Night » et autre « Goliath », qui tiennent entre 2min25 et 2min50.
Côté musiciens, le sieur Joakim Nilsson, est mine de rien un vocaliste émérite. Sa voix tantôt impulsive, un peu éraillée et pleine de ressentie, puis très mélodique et touchante est l'un des éléments forts de Graveyard, sans l'ombre d'un doute. Mais c'est l'ensemble qui est à féliciter, tant tout sonne le plus harmoniquement possible, et ce dès l'ouverture « An Industry of Murder », où les lignes de basse ressortent à merveille. Dans ces moments plus calmes, voire mélodiques, les Suédois font aussi preuve d'un talent certain ; la conclusion sur le très joli « 20/20 (Tunnel Vision) » pourra en attester, tout comme au préalable « Hard Times Lovin' » et donc « Slow Motion Countdown » (tous chantés avec un timbre de voix plus intimiste et 'délicat').
C'est avec grand plaisir que je constate la régularité du groupe à publier des albums de qualité ; « Hisingen Blues » était très bon, « Lights Out » n'a absolument rien à lui envier : le groupe semble plus mature et plus complet. Ce n'est donc pas surprenant si Graveyard sort un 3ème album (celui de la confirmation généralement) haut en couleur, diversifié et sincère avant tout. Ces mecs ont la passion et le talent, et ça, c'est déjà pas mal.
Fan de Graveyard (enfin de la scène suédoise et appréciateur des deux premiers Graveyard) je trouve celui là chiant et calibré... Bref déception
noohmsul Membre enregistré
Posté le: 17/01/2013 à 12h12 - (105583)
Un album bien en dessous du précédent pour moi, exception faite des deux morceaux "Slow Motion Countdown" et "Seven Seven" que je trouve incroyables !! Mais le reste est un peu faible quand même
GeneralMono Membre enregistré
Posté le: 17/01/2013 à 16h49 - (105588)
Je le trouve également un peu en dessous des 2 précédents (qui sont pour moi absolument énormes), mais c'est quand même bien bon, une semi-déception dira-t-on. A l'image de cette banale pochette, le groupe a peut-être torché celui-ci un peu trop rapidement (et puis un peu court aussi niveau durée).
Sinon, le chroniqueur a raison d'insister dessus : mine de rien, quel classe ce chanteur !!
Nico_Of_The_Dead Membre enregistré
Posté le: 17/01/2013 à 17h51 - (105591)
Jn'ai réussi qu'à accrocher que sur deux-trois titres jusqu'à maintenant... :(
gardian666 Membre enregistré
Posté le: 17/01/2013 à 18h05 - (105592)
Ah je ne suis pas surpris de lire des réactions plus mitigées. J'ai acheté cet album sans en avoir écouté une note avant, et je le trouvais assez moyen après les premières écoutes...et puis il y' a eu comme un déclic et finalement le groupe m'a conquis...comme quoi !
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En effet, diverses sortes de pianos, du violon ou du saxophone sont quelques-uns des instruments utilisés en tant que 'valeur ajoutée', par le groupe. Et le résultat est souvent excellent, comme on peut le constater sur « Slow Motion Countdown », piste bluesy et assez posée, alimentée par quelques notes d'un piano rhodes et d'un mellotron. On relève par ailleurs la présence du saxophone sur l'entêtant et légèrement groovy « The Suits, the Law and the Uniforms », lui donnant un final un peu barré et psychédélique. Graveyard ne s'éloigne cependant aucunement de son hard rock plein d'énergie et contagieux, à l'image des courts mais intensifs « Seven, Seven » (calé sur un tempo vraiment relevé), « Endless Night » et autre « Goliath », qui tiennent entre 2min25 et 2min50.
Côté musiciens, le sieur Joakim Nilsson, est mine de rien un vocaliste émérite. Sa voix tantôt impulsive, un peu éraillée et pleine de ressentie, puis très mélodique et touchante est l'un des éléments forts de Graveyard, sans l'ombre d'un doute. Mais c'est l'ensemble qui est à féliciter, tant tout sonne le plus harmoniquement possible, et ce dès l'ouverture « An Industry of Murder », où les lignes de basse ressortent à merveille. Dans ces moments plus calmes, voire mélodiques, les Suédois font aussi preuve d'un talent certain ; la conclusion sur le très joli « 20/20 (Tunnel Vision) » pourra en attester, tout comme au préalable « Hard Times Lovin' » et donc « Slow Motion Countdown » (tous chantés avec un timbre de voix plus intimiste et 'délicat').
C'est avec grand plaisir que je constate la régularité du groupe à publier des albums de qualité ; « Hisingen Blues » était très bon, « Lights Out » n'a absolument rien à lui envier : le groupe semble plus mature et plus complet. Ce n'est donc pas surprenant si Graveyard sort un 3ème album (celui de la confirmation généralement) haut en couleur, diversifié et sincère avant tout. Ces mecs ont la passion et le talent, et ça, c'est déjà pas mal.
Rédigé par : gardian666 | 16/20 | Nb de lectures : 12990