Depuis que j’ai cet album de GLU en ma possession, je pensais avoir sous la main un exemple de fast-food musique : aussi vite écouté aussi vite digéré. Ben en fait je n’ai pas encore trouvé cette perle. Pour GLU la chiasse vient sournoisement au bout de 2/3 écoutes. Parce que les deux premières sont sympas. Et puis, quand on a gratté un tant soit peu le vernis, on se rend compte que c’est vide, parfaitement inutile et surtout vraiment impersonnel.
Navigant dans les eaux electro/pop/metal, le Floor de GLU m’a paru bien loin de la prise de tête pseudo intellectuelle qui me semble tourner autour de ce groupe. On pense tour à tour à Senser (les scratches / loops), à Marilyn Manson pour le son des grattes typé indus (vite fait), à Oomph! sur les refrains en voix claires (à tel point que sur « Miss you more than anything » j’ai cru que c’était une reprise du groupe allemand. Je me suis donc écouté tout Oomph! pour découvrir que non), et aussi parfois à David Bowie. Bref de la resucée sans talent, au contraire des mentors précités (bah ouais Manson c’était pas si pourri que ça au début…). Les titres semblent calibrés pour fonctionner sur les dancefloor pseudogoths américains, c’est mou et chiant, tellement mou que les grosses fesses américaines ne pourront même pas perdre les calories ingérées dans la journée là-dessus. J’ai vraiment du mal même si effectivement les deux premières écoutes sont passées relativement bien. Une ode au vide ? pourquoi pas… Même pas relaxant en fait parce que ça énerve.
Allez zou, au pilori !


Rédigé par : Ocean? | 06/20 | Nb de lectures : 9095