Moins de treize minutes pour se plonger dans l’univers aux facettes multiples du trio composé de mélomanes New-yorkais, cela peut paraître peu... Mais au final, c’est énorme, puisqu’une multitude d’ambiances sont dissipées durant ce court laps de temps. Passant de manière quasi frénétique (à peine quelques dizaines de secondes pour chacune des ambiances) à du Grind (avec un son un peu trop propre pour être du pur et dur de dur) au Jazz façon musique d’ascenseur ou de l’Electro Pop façon Depeche Mode en moins mélodique à du Metal Progressif sans oublier une petite touche de Rock Indie, il est clair que les membres de Genghis Tron ont la bougeotte instrumentale !
Nous pourrions penser à Naked City - en moins Jazz, en moins technique, en moins sombre, en moins couillu - ou encore à Fantomas - en moins expérimental et en moins accrocheur -, et même si cela fait beaucoup de « moins » dans une chronique et bien que l’on ne crie pas au génie, autant dire que pour un premier EP cinq titres, celui-ci reste tout de même prometteur... Notons aussi que l’on regrette parfois que la production et que les sonorités de certains instruments (dont la batterie électronique) soient un peu légères, causant à coup sur une perte d’intensité et de puissance pour certaines parties. A écouter peut-être par simple curiosité, en attendant la suite...


Rédigé par : DeadStar | 6/10 | Nb de lectures : 9786