GAMMA RAY - Skeletons and Majesties (earMUSIC/Wagram) - 15/02/2013 @ 08h00
En bientôt 25 années de carrière, Gamma Ray n'en est pas à son premier (double) album live. En effet, « Skeletons and Majesties » est le 4ème enregistrement officiel de la bande à Kai Hansen. On constate par ailleurs que 4 ans après le précédent live (« Hell Yeah !!! The Awesome Foursome »), la set-list qui a servi à immortaliser leur nouveau show est bien différente de celle remontant à 2008. En effet, seuls 2 titres sont en commun, sur un ensemble de 18 !
« Skeletons and Majesties » a été enregistré au fameux Z7 de Pratteln en Suisse, dans une ambiance chaleureuse. Le groupe est bien évidemment au top de sa forme, même si les années passent (et la cigarette n'arrange rien), la voix du sieur Hansen se dégrade. Mais pas non plus au point de gâcher ce concert d'un peu plus d'1h50, qui permet de couvrir une bonne partie de la discographie du groupe. Si l'on peut déplorer l'absence de quelques classiques (pour la plupart déjà présents sur les anciens live), saluons l'initiative du groupe d'interpréter des morceaux un peu moins connus, et pour autant tout aussi bons. Notamment ceux des 3 premiers album studios du groupe (« The Spirit », « Money », « Hold your Ground »). On note à l'inverse, que sont extraits des 4 dernières productions du groupe, seulement 3 titres, le solide et efficace « Dethrone Tyranny », le plus anecdotique « Rise » et surtout l'épique « Insurrection », l'une des meilleures compos du rayon gamma des années 2000.
Avant cela, le démarrage que constitue « Anywhere in the Galaxy », « Men, Martians and Machines » est comme il faut s'y attendre, magistral, deux excellents titres du Gamma Ray de la fin des années '90. Un peu plus loin, l'explosif « Wings of Destiny » est lui un véritable carton, le heavy/speed avec une pointe mélodique et des soli hallucinants, comme on n'en fait plus vraiment d'aussi bonne qualité de nos jours ; le titre suivant, la ballade « Farewell » permet à l'auditoire et au groupe de souffler un peu. Pas forcément le morceau le plus touchant écrit par le groupe, mais ces petites notes de piano accompagnant Hansen font déjà un peu dresser le poil. Le titre « Gamma Ray » (reprise de Birth Control), suivi du dingo « Money » donnent un aspect plus fun et relâché à ce live ; du délire, des refrains barrés, les mecs s'éclatent pendant près de 10 minutes. Avant de progressivement redevenir sérieux, avec l'arrivée en guest star de Michael Kiske (ex-Helloween bien sûr), le temps d'un superbe « Time to Break Free ».
Mais Gamma Ray ne se contente pas d'enchaîner les titres sans trop de facilité, puisque le petit quart d'heure qui suit, est joué en acoustique ! Le temps d'interpréter le magistral et épique « Rebellion in Dreamland », l'un des meilleurs titres du groupe, sans doute possible, mais également le non moins célèbre « Send me a Sign », plus facile à appréhender et tout de même moins 'excitant' que son prédécesseur dans la set-list. Les guitares électriques sont donc mises de côté (excepté toutefois pour le solo de 'Send me a Sign'), pour laisser place aux acoustiques, et les claviers se voient ont droit à une place plus importante au sein de la section instrumentale, principalement pour renforcer les harmonies et certains solos.
Sur le 2ème cd, on retiendra surtout le duo Hansen/Kiske qui nous régale à travers le mélodique et délicat « A While in Dreamland », sur lequel les 2 compères ne se retiennent toutefois pas d'exploser de rire à 2/3 reprises ; le moins populaire mais sympathique « Hold your Ground » retient aussi mon attention, l'un des plus vieux titres du groupe interprétés ce soir et loin d'être parmi les moins bons ( encore des soli mémorables et une basse mise à l'honneur). Gamma Ray décide de finir son live sur 3 titres qui, cumulés, avoisinent les 30 minutes ! D'abord « Brothers », titre bien évidemment fraternel, sur lequel Hansen demande la participation du public, et ce dernier ne se prive pas pour donner de la voix (même si ça finit pas être un peu gonflant). Avant le bouquet final, « Insurrection » et ses 12 minutes, apporte son lot de rebondissements et de passages décoiffant. Enfin, le public est à nouveau sollicité, via le cultissime « Future World », chanté par le père Kiske, qui prend ici des allures de leader du groupe !
Sur l'ensemble du live, rien de particulier à redire, le mixage est bon, les retouches en studio semblent être infimes ; « Skeletons and Majesties » n'est pas le live le plus mémorable qu'il soit, mais il a largement de quoi satisfaire le fan du groupe et de heavy/power en général. Et déjà ça, c'est bon à prendre.
Toutes les parties vocales de Dirk Schlächter sont ré-enregistrer. Ils étaient malade ce soir là et ça s'entendait... Les coeurs aussi. Sinon, la set-list était différentes car c'était justement LE principe du concert (mini tournée de 4 dates de mémoire), ce point n'est pas préciser dans l'article.
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« Skeletons and Majesties » a été enregistré au fameux Z7 de Pratteln en Suisse, dans une ambiance chaleureuse. Le groupe est bien évidemment au top de sa forme, même si les années passent (et la cigarette n'arrange rien), la voix du sieur Hansen se dégrade. Mais pas non plus au point de gâcher ce concert d'un peu plus d'1h50, qui permet de couvrir une bonne partie de la discographie du groupe. Si l'on peut déplorer l'absence de quelques classiques (pour la plupart déjà présents sur les anciens live), saluons l'initiative du groupe d'interpréter des morceaux un peu moins connus, et pour autant tout aussi bons. Notamment ceux des 3 premiers album studios du groupe (« The Spirit », « Money », « Hold your Ground »). On note à l'inverse, que sont extraits des 4 dernières productions du groupe, seulement 3 titres, le solide et efficace « Dethrone Tyranny », le plus anecdotique « Rise » et surtout l'épique « Insurrection », l'une des meilleures compos du rayon gamma des années 2000.
Avant cela, le démarrage que constitue « Anywhere in the Galaxy », « Men, Martians and Machines » est comme il faut s'y attendre, magistral, deux excellents titres du Gamma Ray de la fin des années '90. Un peu plus loin, l'explosif « Wings of Destiny » est lui un véritable carton, le heavy/speed avec une pointe mélodique et des soli hallucinants, comme on n'en fait plus vraiment d'aussi bonne qualité de nos jours ; le titre suivant, la ballade « Farewell » permet à l'auditoire et au groupe de souffler un peu. Pas forcément le morceau le plus touchant écrit par le groupe, mais ces petites notes de piano accompagnant Hansen font déjà un peu dresser le poil. Le titre « Gamma Ray » (reprise de Birth Control), suivi du dingo « Money » donnent un aspect plus fun et relâché à ce live ; du délire, des refrains barrés, les mecs s'éclatent pendant près de 10 minutes. Avant de progressivement redevenir sérieux, avec l'arrivée en guest star de Michael Kiske (ex-Helloween bien sûr), le temps d'un superbe « Time to Break Free ».
Mais Gamma Ray ne se contente pas d'enchaîner les titres sans trop de facilité, puisque le petit quart d'heure qui suit, est joué en acoustique ! Le temps d'interpréter le magistral et épique « Rebellion in Dreamland », l'un des meilleurs titres du groupe, sans doute possible, mais également le non moins célèbre « Send me a Sign », plus facile à appréhender et tout de même moins 'excitant' que son prédécesseur dans la set-list. Les guitares électriques sont donc mises de côté (excepté toutefois pour le solo de 'Send me a Sign'), pour laisser place aux acoustiques, et les claviers se voient ont droit à une place plus importante au sein de la section instrumentale, principalement pour renforcer les harmonies et certains solos.
Sur le 2ème cd, on retiendra surtout le duo Hansen/Kiske qui nous régale à travers le mélodique et délicat « A While in Dreamland », sur lequel les 2 compères ne se retiennent toutefois pas d'exploser de rire à 2/3 reprises ; le moins populaire mais sympathique « Hold your Ground » retient aussi mon attention, l'un des plus vieux titres du groupe interprétés ce soir et loin d'être parmi les moins bons ( encore des soli mémorables et une basse mise à l'honneur). Gamma Ray décide de finir son live sur 3 titres qui, cumulés, avoisinent les 30 minutes ! D'abord « Brothers », titre bien évidemment fraternel, sur lequel Hansen demande la participation du public, et ce dernier ne se prive pas pour donner de la voix (même si ça finit pas être un peu gonflant). Avant le bouquet final, « Insurrection » et ses 12 minutes, apporte son lot de rebondissements et de passages décoiffant. Enfin, le public est à nouveau sollicité, via le cultissime « Future World », chanté par le père Kiske, qui prend ici des allures de leader du groupe !
Sur l'ensemble du live, rien de particulier à redire, le mixage est bon, les retouches en studio semblent être infimes ; « Skeletons and Majesties » n'est pas le live le plus mémorable qu'il soit, mais il a largement de quoi satisfaire le fan du groupe et de heavy/power en général. Et déjà ça, c'est bon à prendre.
Rédigé par : gardian666 | 14,5/20 | Nb de lectures : 12449