GALADRIEL – World Under World (Metal Age/Underclass) - 29/09/2004 @ 09h51
Ne vous fiez pas au premier morceau sous peine d’être soit déçu, soit enchanté. En effet, l’auditeur réfractaire aux sonorités modernes risque fort de ne pas dépasser la première minute, à tort ; alors que l’amateur de sensations électros va passer le reste de l’écoute à attendre ce qu’il aime et ne le trouvera qu’à de trop rares occasions
Ancien groupe de dark/doom, Galadriel a décidé d’oser l’expérimentation et a donc fait un pas en avant dans son évolution musicale. Le petit soucis est que son pied d’appui est resté ancré là ou il était. Résultat des courses, grand écart entre racines traditionnelles et modernisme. Preuve en est, la différence significative d’ambiance et de structure entre le morceau d’ouverture très entraînant avec les loops électros et les samples et le troisième titre purement doom comprenant arpèges délicats et chant féminin en contrepoids des vociférations du chanteur. Les surprises ne s’arrêtent pas là puisque succède au quasi obligatoire intermède au piano un morceau au riff de gratte assez plombé qui ne dépareillerait pas sur un album de power métal, tendant à amené le groupe dans une direction encore différente.
Si le début de l’album sème le doute, la fin se charge de regrouper ces différents éléments au sein de mêmes morceaux avec une certaine réussite ce qui prouve bien que le groupe est sur le point de trouver sa voie. La linéarité n’est pas le maître mot, ce qui en soit est plutôt positif. Toutefois on pourrait y opposer celui de dispersion, les tentatives de modernisme étant trop timides pour être pleinement convaincantes, ce qui est bien dommage quand on écoute le très dansant « sex in the underworld » qui marie à merveille machines, guitares, mélodies et hurlements.
Il ne faut pas non plus noircir le tableau, les 10 morceaux s’écoutent avec grand plaisir. La guitare part en solo à de rares occasions, le chant se conjugue au pluriel avec vocaux mâles à la fois dark, clairs et murmurés ; ainsi que vocalises féminines. Les synthés sont loin d’être surexposés et il n’y a guère que sur « noxious humanity » que les nappes « sauce sympho » mènent la danse. Paradoxalement à ces velléités d’évolution, le groupe s’offre en guise de final un retour énorme dans son passé avec du pur doom ou flûte et violon viennent prêter main forte le temps d’une ambiance très « my dying bride ».
Les slovaques de Galadriel ont des idées, il faut juste laisser le temps a ce nouveau line up de mûrir un peu et à coup sur il nous livrera un album encore meilleur, mais pour l’instant ce n’est déjà pas si mal.



Rédigé par : Dark Tranquilou | 14/20 | Nb de lectures : 8473




Auteur
Commentaire
karadok
Invité
Posté le: 29/09/2004 à 10h48 - (10608)
à ne pas confondre avec le super groupe de prog espagnol et reconnu dans le monde entier...

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