Ce disque est une autoproduction ?? J'ai eu peine à la croire en entendant l'excellent son, la production millimétrée et le mixage d'école sur cette galette en provenance d'Australie. Il faut vraiment croire que les infrastrucures mises à la disposition des jeunes groupes dans certains pays ne sont pas tout à fait les mêmes en France. L'autre hypothèse est qu'un des membres de Fury ait gagné au loto et qu'il ait décidé de faire profiter son combo du dernier studio en vogue...En tout cas, vous l'aurez compris, je donne un grand coup de chapeau pour le professionnalisme de ce groupe qui ne fait pas les choses à moitié. Vous me direz qu'une bonne production ne fait pas tout, loin de là. Je conçois, mais à ce niveau là, Fury n'a pas à rougir non plus. Un thrash-metal old-school bien furieux est la base solide des huit titres de "slavekind". On pense parfois à Exodus, souvent à Forbidden ou alors à Nuclear Assault. Que des bonnes références pour un genre qui, même s'il a gagné en crédibilité, a un peu perdu en spontanéité ces dernières années. Entendre un "shapes of three" au refrain accrocheur ou un "one thousand pasts" bien speed fait vraiment plaisir au nostalgique de la grande époque de la Bay Area que je suis. Il est évident que Fury ne cherchent pas à révolutionner le monde de la musique mais on sent une certaine dévotion à un genre qui les rend parfaitement respectables. Sans tomber dans le clichesque, ils arrivent à moderniser une musique presque tombée aux oubliettes tout est restant fidèle et déférent à leurs maîtres. Au contraire de leurs contemporains suédois, l'influence death et les vocaux extrèmes n'ont pas appaté les Australiens qui préfèrent se faire plaisir en nous offrant un album qui aurait été un vraie bombe il y presque deux décennies. Crévindiou, que le temps passe vite... Contact : - http://fury.musicpage.com - furyaustralia@hotmail.com - furymail@senet.com.au


Rédigé par : Loufi | 15/20 | Nb de lectures : 6108