FUCKTORY-X – Blood On Rust (Deadsun/Season Of Mist) - 27/06/2007 @ 10h34
Dans la famille « Mon groupe a un nom daubé de chez daubé et j’vous emmerde » je voudrais… FUCKTORY-X ! Au moins, ils sont sûrs de ne pas se prendre la tête avec un autre groupe portant le même patronyme ! Encore que… de nos jours y savent pu quoi inventer pour se faire remarquer ces ptits jeunes ! Regardez BRUTANAL, DESTRUCTIVE EXPLOSION OF ANAL GARLAND, et j’en passe… Bref. Après beaucoup de changements de line-up, les Italiens ont finalement réussi à entrer en studio pour enregistrer leur premier album, après un mini CD paru en 2005, « Life Feeds On Blood ». Ah oui, j’oubliais mais vous l’aurez probablement déjà soupçonné : le concept central de F-X est le SANG.
Si on se réfère à la bio disponible sur le site du groupe, il se refuse à se limiter à un style en particulier en ce qui concerne la composition. C’est pour cela qu’on y trouve du death (le chant), du black (surtout dans certains riffs ou rythmiques, empreints de cette tristesse caractéristique), des claviers (surtout en intro et pour renforcer les guitares sur quelques breaks), des passages limite doom (« Monster Of Light », « The Continuous Celebration Of My Defeat »), le tout étant, il faut le mettre au crédit de FUCKTORY-X, assez bien arrangé pour que le passage d’un style à l’autre se fasse sans heurt et conserve une certaine cohérence. Les morceaux sont majoritairement mid-tempo, ce qui peut donner l’impression que « Blood On Rust » ne se renouvelle pas tellement d’un titre à l’autre. En fait, on s’aperçoit rapidement que ce n’est pas tellement le rythme qui en est responsable, mais l’absence de riff mémorisable et la ressemblance des rythmiques métal associées aux growls monocordes de Jesus. Au final ce n’est pas bien méchant et ne porte pas vraiment préjudice à l’album, puisqu’on ne rentre jamais dedans. On reste spectateur, auditeur plus ou moins attentif de ce « False Metal » dont se revendiquent les Italiens qui a trop vouloir toucher à tout ne se sont au bout du compte concentrés sur rien d’où (en partie) cette impression d’entendre souvent la même chanson.
Il y a pourtant de bonnes choses sur ce premier album, comme l’instrumental électro/indus au clavier « Ø », sur lequel une voix féminine aérienne vient atténuer le côté oppressant du tempo pesant et implacable, ou le morceau de fin « 50 BMG Angel » dont le riff black primaire et brutal laisse présager de ce qu’aurait pu être « Blood On Rust » s’il avait bénéficié de plus d’attention. La production est également tout à fait honnête, ce qui n’est pas évident dès qu’on se met en tête de mixer du métal et de l’électro ; mais dans le cas de FUCTORY-X, le son est homogène, puissant sur les parties qui le nécessitent, et supporte très bien les pics décibéliques qu’on peut être tentés de faire subir à l’album. Je reste donc au final sur ma faim, les bons titres laissant penser que le groupe a plus à offrir.
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Si on se réfère à la bio disponible sur le site du groupe, il se refuse à se limiter à un style en particulier en ce qui concerne la composition. C’est pour cela qu’on y trouve du death (le chant), du black (surtout dans certains riffs ou rythmiques, empreints de cette tristesse caractéristique), des claviers (surtout en intro et pour renforcer les guitares sur quelques breaks), des passages limite doom (« Monster Of Light », « The Continuous Celebration Of My Defeat »), le tout étant, il faut le mettre au crédit de FUCKTORY-X, assez bien arrangé pour que le passage d’un style à l’autre se fasse sans heurt et conserve une certaine cohérence. Les morceaux sont majoritairement mid-tempo, ce qui peut donner l’impression que « Blood On Rust » ne se renouvelle pas tellement d’un titre à l’autre. En fait, on s’aperçoit rapidement que ce n’est pas tellement le rythme qui en est responsable, mais l’absence de riff mémorisable et la ressemblance des rythmiques métal associées aux growls monocordes de Jesus. Au final ce n’est pas bien méchant et ne porte pas vraiment préjudice à l’album, puisqu’on ne rentre jamais dedans. On reste spectateur, auditeur plus ou moins attentif de ce « False Metal » dont se revendiquent les Italiens qui a trop vouloir toucher à tout ne se sont au bout du compte concentrés sur rien d’où (en partie) cette impression d’entendre souvent la même chanson.
Il y a pourtant de bonnes choses sur ce premier album, comme l’instrumental électro/indus au clavier « Ø », sur lequel une voix féminine aérienne vient atténuer le côté oppressant du tempo pesant et implacable, ou le morceau de fin « 50 BMG Angel » dont le riff black primaire et brutal laisse présager de ce qu’aurait pu être « Blood On Rust » s’il avait bénéficié de plus d’attention. La production est également tout à fait honnête, ce qui n’est pas évident dès qu’on se met en tête de mixer du métal et de l’électro ; mais dans le cas de FUCTORY-X, le son est homogène, puissant sur les parties qui le nécessitent, et supporte très bien les pics décibéliques qu’on peut être tentés de faire subir à l’album. Je reste donc au final sur ma faim, les bons titres laissant penser que le groupe a plus à offrir.
Rédigé par : Dungorpat | 10/20 | Nb de lectures : 9871