Depuis douze ans que les allemands sortent des albums, le nom du groupe m’était devenu familier sans jamais avoir cependant entendu la moindre note. Une lacune maintenant comblée puisque c’est à moi qu’est revenue la tâche de chroniquer leur sixième disque « Circles » (septième si on compte le troisième, « Heroes », sorti uniquement au japon et offert en bonus dans l’édition limitée du petit dernier). N’étant pas du tout un amateur du style et donc encore moins un spécialiste, je m’imaginais la découverte de « Circles » comme une terrifiante séance de torture auditive… et pourtant ce fut loin d’être le cas, à tel point que si je ne suis pas pour autant devenu dingue d’AOR, j’ai bien envie de me pencher sur les autres FRONTLINE !
Tout commence avec « No One » qui annonce la couleur de l’album avec son synthé années 80 et ses guitares hard rock au son rugueux et consistant, à la manière de LILLIAN AXE. Le refrain entêtant couplé au thème principal du clavier, proche du hit « Jump » de VAN HALEN, en font un tube en puissance, une impression tout juste tempérée par le chant trop retenu de Stephan Kaemmerer. « I Give You The Rest » montre une facette plus heavy du groupe, la basse ronflante de Thomas “Hutch” Bauer prenant par la même occasion une place de premier plan et faisant des merveilles sur le refrain. On revient ensuite à quelque chose de plus léger avec « Save Me » et « Did You Ever (Taste The Pain) », deux titres de hard rock sympathiques mais pas inoubliables, puis le rythme s’élève enfin d’un cran à la cinquième plage « Say What You Have To Say ». Jeu de batterie plus énergique, clavier plus présent, riffs offensifs, chant libéré, chorus et mini solos de guitares doublant la voix, FRONTLINE semble s’être soudain réveillé et on entrevoit leur potentiel !
Le potentiel, c’est malheureusement le gros handicap de « Circles », qui dévoile trop rarement les véritables facultés de FRONTLINE et se contente parfois de morceaux honnêtes mais sans vraiment de relief, des morceaux trop sages qu’on écoute sans déplaisir mais dont la durée de vie n’excède pas l’écoute de l’album. Restent les bons titres, qui permettraient certainement au groupe de passer à la vitesse supérieure s’il arrivait à en composer assez pour remplir un album, et donnent surtout envie de découvrir sa discographie, notamment « The State Of Rock » paru en 1994 et considéré par beaucoup comme leur plus belle réussite.
C'est vrai que FRONTLINE n'est pas un groupe "a surprise",si ce n'est peut être ici une démarche un peu plus agressive dans leur Hard FM que d'habitude sur certains titres ("No one","Hunter" par exemple).Il n'en reste pas moins qu'ils nous livrent ici un album que je trouve tout simplement excellent,un des meilleurs a mon avis,avec toujours ce style bien à eux, ces mélodies reconnaissables,une prod enorme et des guitares pouvant être surpuissantes ou au contraire trés cristalines.
Je suis tout autant sous le charme du CD bonus=l'album "Heroe" (sortie initialement qu'au Japon comme dit dans la chro)et qui renferme de sacrés perles ("On the run" par exemple)et quelques touches JOURNEY trés sympas.Disponible en edition limitée tirée à seulement 1000 exemplaires,offrez vous cette version de "Circle + Heroe" car en plus d'être bientôt rare,c'est un beau package musical.
PS."The state of rock" est en effet un des meilleurs albums de FRONTLINE,mais je trouve que ce "Circles" pourrait bien faire aussi bien.A voir sur le long terme,biensur ;-)
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Tout commence avec « No One » qui annonce la couleur de l’album avec son synthé années 80 et ses guitares hard rock au son rugueux et consistant, à la manière de LILLIAN AXE. Le refrain entêtant couplé au thème principal du clavier, proche du hit « Jump » de VAN HALEN, en font un tube en puissance, une impression tout juste tempérée par le chant trop retenu de Stephan Kaemmerer. « I Give You The Rest » montre une facette plus heavy du groupe, la basse ronflante de Thomas “Hutch” Bauer prenant par la même occasion une place de premier plan et faisant des merveilles sur le refrain. On revient ensuite à quelque chose de plus léger avec « Save Me » et « Did You Ever (Taste The Pain) », deux titres de hard rock sympathiques mais pas inoubliables, puis le rythme s’élève enfin d’un cran à la cinquième plage « Say What You Have To Say ». Jeu de batterie plus énergique, clavier plus présent, riffs offensifs, chant libéré, chorus et mini solos de guitares doublant la voix, FRONTLINE semble s’être soudain réveillé et on entrevoit leur potentiel !
Le potentiel, c’est malheureusement le gros handicap de « Circles », qui dévoile trop rarement les véritables facultés de FRONTLINE et se contente parfois de morceaux honnêtes mais sans vraiment de relief, des morceaux trop sages qu’on écoute sans déplaisir mais dont la durée de vie n’excède pas l’écoute de l’album. Restent les bons titres, qui permettraient certainement au groupe de passer à la vitesse supérieure s’il arrivait à en composer assez pour remplir un album, et donnent surtout envie de découvrir sa discographie, notamment « The State Of Rock » paru en 1994 et considéré par beaucoup comme leur plus belle réussite.
Rédigé par : Dungorpat | 13/20 | Nb de lectures : 12749