Inutile de présenter le line up du groupe qui en est déjà à son quatrième album, on se contentera de préciser qu’il s’agit de musiciens aguerris jusque là défenseurs d’une certaine forme de métal : le speed sympho. Allez savoir ce qui leur est passé par la tête mais ils ont eu la charmante idée de réinventer leur style en introduisant dans leur musique des refrains limite pop.
Pourtant les premières secondes de l’album proposent un riff métal pur jus, les choses se gâtent à partir de la quinzième avec un petit synthé electro qui pointe le bout de son nez histoire de faire tendance ; on commence à sentir le vent tourner dès la trentième avec une accalmie bien mielleuse et puis patatras arrive le refrain « mother earth » qui vous cloue sur place (pas dans le meilleur sens du terme): Freedom Call fait du pop-métal !
Le deuxième titre plus speed dans le tempo présente le même défaut avec un refrain d’une niaiserie affligeante, mais que se passe t il ? Vite le troisième titre « The rythm of life », gros riff et violons samplés. Tiens ils se prennent pour Rammstein, enfin jusqu’au refrain qui une fois de plus pourrait être repris en chœur par une bande de petits nabots bleus à chapeaux blancs (vous voyez de quoi je parle). Il faut attendre le quatrième titre « Hunting High and low » pour retrouver le Freedom call traditionnel mais au fait, n’aurait il pas emprunté ce titre à Strato ? Dans tous les cas le morceau du Timmo dépressif est plus réussi que celui ci. Le cinquième titre « Starlight » est un peu plus marquant que les précédents mais le message semble clair : je veux passer à la radio en Allemagne et tous les moyens sont bons : refrains pop, petits synthés racoleurs ; Europe de la grande époque n’aurait pas fait mieux ! Attention au début de « The Gathering » à croire qu’ils ont invité Vangelis pour faire l’intro aux synthés, heureusement la suite est 100% heavy speed sans surprise, 100% pas originale mais après les cinq premiers titres on en est presque ravi et tant pis pour les chœurs Rhapsodiens en plein milieu, c’est toujours mieux que les refrains à la sauce Star Ac’. Même remarque pour le très speed « Kings and Queens ». Vient ensuite une vraie fausse ballade qui aura pour seul mérite de voir le gratteux partir en solo sur la fin du titre « Hero Nation » et un autre titre speed qui n’aura pour seule surprise que son intro acoustique « high enough ». Après un « Starchild » conventionnel Freedom call nous balance « The eternal flame » désastreux avec des chœurs aussi grossiers que ridicules. Mais rassurez vous le groupe arrive à faire pire sur le dernier titre « The circle of life » qui commence avec des mélodies cucul la praline et se termine par des hohoho qu’on jurerait issus d’une tribune de stade de foot.
Avant je n’avais rien contre ce groupe, je trouvais juste qu’il était trop conventionnel. Maintenant j’ai vraiment quelque chose contre lui ça s’appelle « The circle of life » et c’est pas joli, joli.



Rédigé par : Dark Tranquilou | 4.5/20 | Nb de lectures : 12188