« Land of the freaks » est donc le nouvel album du trio mené par Mattias « IA » Eklundh. Bozkiller et moi-même vous avons déjà parlé de ce groupe assez hors-norme notamment de par le jeu de gratte de IA. Il faut bien avouer que ce nouvel opus me laisse grandement sur ma faim. Si les guitaristes, bassistes et batteurs en herbe risquent de se régaler, on passe un bien moins bon moment en tant que simple auditeur.

L'album commence pas trop mal avec « God save the spleen » un mid tempo assez lourd doté d'un certain groove et assez syncopé. Ça se gâte de suite avec « Hip Hip Hoorah » une sorte de pop dance porté par des sample de violons disco, une certaine saturartion est présente mais le titre n'est pas bien enthousiasmant (on notera un solo de basse). « Teargas Jazz » commence par une intro arabisante jouée au violon (un vrai pour le coup), puis on a un morceau groovy et puissant, avec quelques passages plus ambiancés, un solo de violon précède le principal solo de guitare. « Sick ? Death by Hypochondria » début comme un hard funk-rap avec pas mal de patate sauf que celle-ci retombe vite et qu'elle ne revient qu'à de très rares passages syncopés, de plus le titre à tendance à être répétitif... « OK » est une ballade sirupeuse avec des arrangement de cordes à peine sauvée par des accélérations pas mal. « Honey, you're a Nazi » est un titre rapide et puissant, le meilleur titre de l'album sans conteste. IA est un garçon agréable, à n'en pas douter, il laisse donc son camarade bassiste, Christer Örtefors, écrire un morceau de temps en temps et même d'en assurer le chant, « The only way » est un ballade assez chiante en fait... IA aurait pu être moins bon camarade pour une fois... « Murder Groupie » est un autre très bon titre mid tempo, très heavy et pêchu, malheureusement c'est dernier qui soulève l'enthousiasme de l'album. « The smell of time » est basé sur une rythmique rap-dance, c'est vraiment longuet, on attend que ça pète mais le morceau se termine avant. Après une intro sur des cordes, « One last dance » devient un morceau rapide assez groovy et pêchu avant de s'amollir (sauf sur le refrain). « Do Not disturb » ne nous dérangera, à vrai dire ça ne dérangera même pas votre mémé et votre pépé... c'est juste un titre de pop qui flirte avec la variète. « Clean it up » qui alterne passages pêchus, passages calmes n'est pas vraiment folichon.

Pas une bouse car sauvé par quelques bons voire excellents titres, ce « Land of the freaks » ne déchaînera pas les passions... c'est limite du gâchis vu le talent et l'habileté de ses créateurs. On va pouvoir se remettre « Move », une fois encore...


Rédigé par : papy Cyril | 12/20 | Nb de lectures : 11343