FRAMESHIFT - An Absence Of Empathy (Progrock Records/Deadsun) - 07/07/2006 @ 09h43
Avec Frameshift, je réchauffe les plats car cet album est sorti l’année dernière. En mars 2005 exactement. Ce qui pose tout de même un sacré problème. Que vais-je bien pouvoir vous dire de neuf que vous n’ayez lu ailleurs sur des dizaines de webzines ? C’est parfois frustrant de faire des kros dans ses conditions. Allez, je suis un brave soldat et je vais tenter quelque chose de cohérent.
An Absence of Empathy est le second album du projet de Henning Pauly, jeune multi instrumentiste allemand exilé aux USA et également leader du groupe Chain.
A la fin de la kro du premier, Unweaving the Rainbow, je souhaitais ardemment lui voir donner une suite. Aujourd’hui, je suis beaucoup moins enthousiaste du résultat. Le point faible absolument rédhibitoire à mes oreilles et qui rend ce disque insupportable est le chant. Si dans le premier, Pauly était parvenu à convaincre Labrie de le rejoindre, un Labrie sobre, son choix porté ici sur Sebastian Bach ne me satisfait pas du tout. Conscient de me fâcher avec les fans de l’ex de Skid Row, j’assume pleinement cet avis. Surtout quand j’entends Bach imiter Labrie alors que ce dernier tentait de nous offrir enfin quelque chose de différent. Quel intérêt ?
Avec un tel chanteur, le style s’en trouve très sensiblement modifié. On s’éloigne de P.TREE / OSI. Ici, dès le premier titre Human Grain, on a droit à du métal prog speedé et hurlé comme sait le faire DT dans les mauvais jours !! Hilarant ? Pas vraiment !
Avec Just One More, Miseducation, Push The Button et Blade, c’est le bon vieux hard US puant la naphtaline et bourré de clichés qui refait surface. Très agaçant. I Killed You permet de renouer un tant soit peu avec ce qui faisait tout le charme du premier album: puissance et complexité accompagnées d’un chant moins démonstratif. Malheureusement, ça ne dure pas. Et Bach continue de me taper sur les nerfs. Je vous épargne les sucreries In An Empty Room et What Kind Of Animal. Horripilant. Désolé, je ne m’y fais pas. Impatience puis frustration et finalement, absence totale d’empathie !



Rédigé par : Karadok | 10/20 | Nb de lectures : 12434




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