FORNOST ARNOR - The Death of A Rose (Witch-King) - 01/02/2012 @ 08h04
FORNOST ARNOR puise ses influences dans le côté le plus mélodique de OPETH. Il est clair que le quatuor anglais ne cache pas ses inspirations premières et se sent à l’aise dans un mix entre Death Mélodique et Metal Progressif.

Ce deuxième album - deux années après un « Escaping The Abyss» assez intéressant - présente huit compositions dans la même veine que le précédent effort. La technique est de rigueur ici que côtoient sans heurts une émotion - bien que fortement empruntée au combo scandinave cité plus haut – fortement communicable et un sens de la mélodie presque unique. Ouvrant le bal avec un «Rogue» long de plus de neuf minutes, FORNOST ARNOR nous tient en haleine dès l’introduction. C’est avec l’aide d’une production claire et nette que les premières notes jouées à la guitare acoustique retiennent notre attention. Le chant féminin (en guest spécial) de Elle Torry (THE MEADS OF ASPHODEL, WORMS OF SABNOCK et IMPERIAL VENGEANCE http://www.myspace.com/elletorry) permet une transition douce entre l’introduction et une partie plus dynamique, plus technique et plus saturée (avec des vocalises Death dans le ton). Au sein même de cette première plage, on ne compte pas moins de six changements d’atmosphères et rythmes. Et c’est sans indigestion que le mélange s’absorbe. Le tout s’écoute plus qu’agréablement, l’alternance de parties mélodiques et de mesures plus rentre-dedans permettant de garder une certaine fraîcheur (tout comme la succession de chants clairs et saturés). Sans atteindre le niveau technique de OPETH, FORNOST ARNOR tire quand même son épingle du jeu. Ca tricote sévère, en témoignent «Nameless Fear» (une des compositions les plus dynamiques de l’album) et «Lady Heresy» (qui pourtant démarre tout en douceur). Le titre en deux parties « The Death of A Rose» met l’accent sur le côté le plus Death du combo (à la limite de MORBID ANGEL grande période) et est le moment fort de cet album: introduction rentre-dedans, couplet lyrique, break mélodique, solo technique mais pas chiant et outro mélancolique mais pas pleurnicharde. Tout y est.

FORNOST ARNOR a sûrement plus d’une corde à son arc. Quelle que soit la signification de cette expression, le combo a sûrement un bel avenir devant lui. Car avec seulement deux albums, le quatuor UK a réussi le pari de faire parler de lui. Et en bien, en plus.


Rédigé par : DeadStar | 15/20 | Nb de lectures : 11497




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Commentaire
forlorn
Membre enregistré
Posté le: 01/02/2012 à 17h33 - (100158)
Fornost Arnor est une référence de + à la mythologie de Tolkien. Fornost était la capitale de l'Arnor, le royaume du nord fondé en Terre du Milieu par les ancêtres d'Aragorn (les Numénoréens aussi appelés Dunedains) au cours du 2ème âge.

Sinon d'un point de vue musical, découverte intéressante à creuser. La comparaison avec Opeth était effectivement inévitable, même si les anglais ont développé leur patte.

RBD
Membre enregistré
Posté le: 03/03/2013 à 23h09 - (106362)
J'ai découvert ce jeune groupe Anglais avec cet album qui, bien qu'il reprenne encore une référence à la Terre du Milieu, est loin de Summoning et compagnie.
Pourtant, il y a un fort aspect épique et narratif qui capte l'intérêt malgré la grande inspiration tirée d'Opeth. Surtout depuis "Heritage"...
Soit ils vont s'émanciper à mesure, soit progresser encore en qualité dans la dynamique entamée entre les deux albums. Je suis optimiste.



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