FLOOR - Dove (No idea/Chronowax) - 25/10/2004 @ 11h23
J'ai mal à la tête. Tout mon corps souffre. Mes sens sont en éveil. Je suis heureux. Je suis malheureux. Surdité. Noirceur. Ténèbres. J'ai faim. Pourquoi suis-je ici ? Je tombe. Je touche le sol. Une lumière. Puis plus rien. Rien. Si ? Non. Rien.
Non ce n'est pas un délire psychotique, ce sont des mots et expressions qui me sont venus à l'esprit à l'écoute de cet album enregistré en....1994 ! Soi-disant perdu, ce n'est que maintenant qu'il arrive à nos oreilles et il est révélateur d'une certaine scène qui s'est pas mal aseptisée depuis. A la fois sludge, grunge et bruitiste, ce disque a quelque chose de spontané, de magique mais aussi de dérangeant, d'intemporel et de tordu. Quand le tempo ralentit jusqu'à devenir pachydermique et presque immobile sur les 34 minutes des deux derniers morceaux quasi-instrumentaux, on en oublierait presque les 15 minutes des cinq premiers qui se découvrent du coup un gros surplus d'humanité. On pense aux Melvins et à ce qu'ils ont fait de plus tordu. On songe à Paul Chain pendant ses rares moments de lucidité. On se surprend à imaginer ce que Cobain faisait seul dans sa piaule entre deux doses. On se demande surtout où ce disque a bien pu traîner pendant 10 ans. On est songeur quant à sa réelle utilité. Le kronikeur se demande surtout ce qu'il est venu faire dans cette galère. Elle est jolie la colombe sur la pochette. Elle s'envole. J'ai à nouveau mal. Adieu.
Ahaha.... Perso j'ai trouvé les morceaux rock gonflant à souhait, et les deux derniers titres... ... ... euh ...gonflants à souhait. La voix du chanteur (m')est assez insupportable ! Bref un gros boffe tièdasse.... Par contre, le groupe n'a pas vraiment suivi la voie qu'il s'était tracé à l'époque semble-t'il, et une écoute de l'autre opus s'avèrera peut-être nécessaire... ou pas...
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Non ce n'est pas un délire psychotique, ce sont des mots et expressions qui me sont venus à l'esprit à l'écoute de cet album enregistré en....1994 ! Soi-disant perdu, ce n'est que maintenant qu'il arrive à nos oreilles et il est révélateur d'une certaine scène qui s'est pas mal aseptisée depuis. A la fois sludge, grunge et bruitiste, ce disque a quelque chose de spontané, de magique mais aussi de dérangeant, d'intemporel et de tordu. Quand le tempo ralentit jusqu'à devenir pachydermique et presque immobile sur les 34 minutes des deux derniers morceaux quasi-instrumentaux, on en oublierait presque les 15 minutes des cinq premiers qui se découvrent du coup un gros surplus d'humanité. On pense aux Melvins et à ce qu'ils ont fait de plus tordu. On songe à Paul Chain pendant ses rares moments de lucidité. On se surprend à imaginer ce que Cobain faisait seul dans sa piaule entre deux doses. On se demande surtout où ce disque a bien pu traîner pendant 10 ans. On est songeur quant à sa réelle utilité. Le kronikeur se demande surtout ce qu'il est venu faire dans cette galère. Elle est jolie la colombe sur la pochette. Elle s'envole. J'ai à nouveau mal. Adieu.
Rédigé par : Loufi | Pas de note/ | Nb de lectures : 8769