Il est très clair que ces temps-ci, notre chère musique heavy voit l’invasion de pléthores de groupes affiliés hard-rock, stoner ou encore heavy-doom. Un retour aux sources salvateur aux années 70 qui parfois sent un peu l’overdose. La qualité est souvent au rendez-vous mais il faut bien avouer que puisque les lettres de noblesses du style ont déjà été écrites, il en faut un peu plus pour aller jusqu’à se la prendre et se la mordre…

Firebird, le groupe du renommé Bill Steer a lui aussi pris le creux de la vague, ce qui n’est pas forcément étonnant après 4 albums studios. C’est donc à croire que sa petite incartade avec son groupe de toujours, Carcass pour le peu de personnes qui n’auraient pas suivi, a du lui faire vraiment du bien tant son nouvel opus avec Firebird, Grand Union, est d’ une qualité irréprochable.

Pour faire simple celui-ci nous délivre un album de classic-rock d’une exemplaire finesse et muni d’un groove difficilement comparable. Les gros riffs sont présents et le son de l’album glorifie le tout tant on arrive à palper la chaleur des lampes des amplis. Des bluesy Release Me et See The LIght au heavy Blue Fame en passant par le « doomesque » Gold Label, rien ne déborde, tout est au poil, réellement aux limites de la perfection. Il est clair que si nous avions du comparer la musique de ce Grand Union à du whisky, nous aurions au minimum taper sur du Gold Label…
Pour les fans de Ludwig Witt, qu’on ne présente plus, sachez que celui-ci n’est pas en reste tant son groove à la batterie transpire dans tout l’album. Il est à noter de plus que Bill Steer nous gratifie d’un harmonica des familles sur Worried Mind qui ajoute un vrai plus « classique » à cet album déjà édifiant.
En résumé et si vous n’avez toujours pas compris à quel point ce cinquième album de Firbird fera indubitablement l’unanimité, jetez-vous à pieds joints dans son écoute et laissez-vous transporter, c’est le trip assuré !


Rédigé par : Madrigal | 16/20 | Nb de lectures : 10895