On peut légitimement se demander si la sortie d'un maxi 5 titres quelques semaines avant un album présente un intérêt autre que mercantile. Présentant quatre titres inédits et un seul qui se retrouve sur l'album "Nattfödd", il est clair que les fans du groupe ne passeront pas a coté de ce MCD. Les mais sont généralement l'occasion pour les groupes d'écouler des morceaux jugés pas assez bons pour figurer sur l'album, ici, après écoute et comparaison des deux galettes, je dirais plutôt que "Trollhammaren" regroupe des titres à l'ambiance plus festive que ceux de "Nattfödd", dans l'esprit de "Jaktens tid". L'attraction principale de ce MCD demeure sans doute dans le fait que ce soit la première occasion de juger les prestations vocales de Wilska, le nouveau chanteur. Pour l'avoir vu sur scène l'an dernier, je savais qu'il était à la hauteur et n'avait rien à envier à son prédécesseur, les nouveaux morceaux ne font que confirmer cette impression. Un gros quart d'heure pour découvrir le nouveau FINNTROLL, c'est plus qu'assez pour se rendre compte que le groupe n'a rien perdu de sa verve. Son style reconnaissable entre mille est plus que jamais au rendez-vous, les "départs" de Katla et Somnium n'ont en rien arrêté la marche en avant du groupe qui entre ces deux CD, un video clip et une tournée européenne il y a quelques semaines est plus que jamais au centre de l'actualité. Le contenu étant restreint, on peut le détailler. On commence avec "Trollhammaren" qui nous met tout de suite dans l'ambiance, un morceau, efficace, rapide et dont on le refrain simple reste rapidement en tête. Vient ensuite "Hemkomst" morceau du même acabit, rapide, simple, efficace mais un peu plus sombre. On passe ensuite a "Skog" qui ralentit un peu le tempo et est sans doute le morceau le moins joyeux du MCD. Morceau cependant intéréssant, de par son coté épique. "Förvsin du som lyser" était déjà présent sur le maxi acoustique du groupe sorti il y à quelques temps, on le retrouve ici dans une version électrique. On Termine avec "Helvete" morceau assez épique également, largement arrosé de synthés et de violon. Pas de mauvaise surprise sur ce MCD donc, juste de la trollerie dans toute sa splendeur, à réserver cependant aux die-hard sous peine d'indigestion.


Rédigé par : Sheb | 13/20 | Nb de lectures : 8666